Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose AMLUD plaide pour un programme national

Dans son allocution, le président de l’AMLUD  Monsieur Kouréchi dira que l’AMLUD, créée le 6 juin 1990 a pour objectif la sensibilisation, l’information, l’éducation et la communication sur la drépanocytose.

Cette  maladie génétique la plus répandue du monde avec 130 pays concernés, figure depuis 2005 parmi les priorités de l’OMS. Il est capital qu’un programme national de lutte contre la drépanocytose soit une priorité a-t-il ajouté.

La représentante de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Dr Diallo Fatoumata Binta Tidiane dira que selon les estimations de l’OMS, environ 5% de la population mondiale sont des porteurs sain d’un gène drépanocytaire et la prévalence du trait drépanocytaire peut atteindre 25% dans certaines régions et 40% de la population dans certaines communautés. Chaque année, plus de 500.000 bébés naissent avec la drépanocytose dont 60% à 80% meurent avant l’âge de 5 ans. Par ailleurs, plus de 300.000 enfants ont une forme grave d’hémoglobinopathie.

Il est temps plus que jamais  dira t-il que des réponses satisfaisantes et solutions idoines et pérennes soient apportées aux souffrances dans le silence et parfois dans le rejet et la stigmatisation dus aux interprétations ancestrales ou la maladie et aux handicaps et à la courte espérance de vie de ces malades.

Pour Birimpo Lompo, président du Lions Club Bamako Cailcédrat, son club s’est engagé à servir aux côtés de l’AMLUD en faisant cette année la sensibilisation sur la drépanocytose.

Mme Diallo Madeleine Ba a pour sa part  précisé que la drépanocytose est la maladie la plus répandue dans le monde. Le gouvernement du Mali a joué sa partition dans la lutte contre cette terrible maladie à travers notamment la création d’un centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose en 2010. C’est pour dire que l’espoir et la qualité de vie des drépanocytaires, dépendent étroitement de la qualité et du nombre d’infrastructures sanitaires sur lesquelles ils peuvent s’appuyer, mais aussi du degré d’information de la population. A-t-elle conclu.

Harouna NIARE,

Le Scorpion 22/06/2011