106e conseil d’administration de la BNDA :un résultat bénéficiaire de plus de 3,5 milliards de fcfa

A l’issue de la 106e session de son conseil d’administration  tenue le jeudi dernier,  la Banque nationale de développement agricole (BNDA) a présenté de très satisfaisants résultats.  Ces informations ont été données par le PDG de l’établissement, Moussa Alassane Diallo à la faveur d’une conférence de presse qu’il a animée après les travaux. Selon lui, dans le cadre de la diversification, la BNDA a mis l’accent sur le financement des secteurs qui contribuent fortement à la lutte contre le chômage et la pauvreté et à la croissance économique.

La Banque de développement agricole, ajoutera son PDG, a injecté 35,8 milliards de F CFA dans le financement des petites et moyennes entreprises agricoles et industrielles et 4,8 milliards de F CFA pour le financement des écoles. Le financement des équipements, des infrastructures et de l’habitat en faveur des particuliers s’est chiffré pendant la période à 29 milliards de F CFA, a-t-informé.
Moussa Alassane Diallo d’indiquer que malgré la concurrence rude du fait de l’existence de 13 banques sur la place en 2010, la BNDA accroit régulièrement ses volumes de dépôt et de crédit dans un environnement de risque maîtrisé.

De 2009 à  2010, le taux d’accroissement des dépôts est de 10,2%. Sur la même période, le volume des crédits accordé progresse de 27%. La part de la BNDA dans les crédits nets en souffrance du système bancaire malien passe de 3,1% à 2,8% entre 2009 et 2010, a-t-on appris de M. Diallo.
Par ailleurs, poursuit le PDG Diallo, la BNDA détient 21% des fonds propres de l’ensemble du système bancaire au 31 décembre 2010.

« Les indicateurs majeurs de la banque ont évolué de façon satisfaisante », s’est réjoui le PDG.
Avec un total bilan de 209 milliards de F CFA, la BNDA se maintient dans le peloton de tête du système bancaire malien tout en demeurant le premier partenaire financier de l’agriculture malienne. Ces performances, se félicite le PDG, ont été réalisées grâce à une bonne gouvernance d’entreprise, une meilleure organisation, une meilleure qualité des ressources humaines et des outils de production de plus en plus modernes et innovants.

Abdoul Karim Maïga

L’ Indicateur renouveau 09/05/2011