Suspension du droit de vote du Mali à l’Onu Le Parena invite le gouvernement à fournir au peuple malien des explications

Le régime actuel a encore fait parler de lui. Avec IBK, chaque jour un nouveau scandale éclate au Mali. Depuis l’accession du président Ibrahim Boubacar Keïta au pouvoir en septembre 2013, les Maliens assistent impuissamment à une gestion chaotique du pays. Rien n’épargne les pauvres Maliens, essoufflés par les multiples scandales de l’ère IBK : Achat d’un deuxième avion présidentiel, un Boeing 737, dans un flou artistique, surfacturation dans l’achat de matériels et fournitures destinées à l’armée, l’affaire de l’engrais frelaté, l’affaire des 1000 tracteurs…

Outre les scandales et les nombreuses histoires d’argent qui émaillent la gouvernance d’IBK, notre pays est, depuis le 18 janvier 2016, la risée du monde pour le non paiement de deux années de cotisation à l’Organisation des Nations Unies (ONU) qui s’élève à 200 millions de FCFA. Pour recouvrer le droit de vote, notre pays doit payer, au plus vite, au moins 68 millions de francs CFA (112.305 USD).

Une honte, surtout que le gouvernement essaie de faire partir la Minusma, la force onusienne au Mali, du pays. Le Parti pour la renaissance nationale (Parena), fidèle à son engagement de faire la lumière sur les affaires louches du régime, hausse le ton pour dénoncer ce nouveau scandale du pouvoir en place.

Le PARENA invite le Gouvernement à ne pas humilier davantage le Maliba, à payer sans retard les arriérés dus et de fournir au peuple malien des explications car un pays qui bénéficie tant de la solidarité internationale ne saurait se mettre dans une aussi mauvaise posture. Nous vous proposons ici le communiqué du Parena sur la suspension du droit de vote du Mali à l’Onu.

COMMUNIQUE DU PARENA SUR LA SUSPENSION DU DROIT DE VOTE DU MALI À L’ONU:
Le droit de vote du Mali aux Nations Unies a été suspendu, le 18 janvier, pour non paiement de cotisations pendant deux ans.

En somme, depuis l’accession au pouvoir du président Ibrahim Boubacar Keïta, le Mali ne s’est pas acquitté de ses obligations vis à vis de l’ONU.

Le montant total des arriérés est d’au moins 200 millions de francs CFA.

Pour recouvrer le droit de vote, notre pays doit payer, au plus vite, au moins 68 millions de francs CFA (112.305 USD).

Aux dires des experts, cette somme représente sept heures de vol du Boeing 737 présidentiel, pour ne prendre que cet exemple.

Cette mauvaise nouvelle est un énorme coup de massue pour l’honneur et la dignité nationale de notre peuple.

Outre les scandales et les nombreuses histoires d’argent qui émaillent la gouvernance d’IBK, notre pays est, depuis le 18 janvier, la risée du monde pour non paiement de deux années de cotisation à l’ONU.

Le président de la République ne cesse de proclamer son attachement à l’honneur du Mali. A ses dires, il œuvre chaque jour au rayonnement du pays. Devant les critiques relatives à ses nombreux voyages à l’extérieur, il a déclaré, récemment, qu’il continuerait à voyager et qu’il se rendrait partout dans le monde « pour dire le Mali ».

Le dossier des arriérés de cotisations dues à l’ONU est sur la table du Gouvernement depuis plusieurs mois. Il n’a pas été géré, comme de nombreuses autres questions souvent vitales pour le Mali. Ainsi est la gouvernance actuelle du pays.

Le PARENA invite le Gouvernement à ne pas humilier davantage le Maliba, à payer sans retard les arriérés dus et fournir au peuple malien des explications car un pays qui bénéficie tant de la solidarité internationale ne saurait se mettre dans une aussi mauvaise posture.

Bamako, le 24 janvier 2016
Le Comité Directeur du PARENA.