Santé de la reproduction : Le Remapod a outillé les parlementaires

 

Le présent atelier de formation qui vise à mettre en exergue les avantages de la planification familiale à travers le modèle Rapid religieux a vu la participation de  près d’une quarantaine de députés. Toute chose qui témoigne l’engagement des parlementaires en faveur de la planification familiale. Il a enregistré la présence de la Coordinatrice dudit Réseau, Mme Sissoko Fanta Mantchini Diarra, du directeur national adjoint de la santé, Dr. Nouhoum Koné, le représentant du ministre de la Santé, du directeur de Health policy initiative (USAID), Dr. Mamadou Fofana et d’autres partenaires.

Cependant, il convient de rappeler que depuis la Conférence internationale sur la population et le développement (Cipd), tenue au Caire en 1994, la santé de la reproduction est devenue une priorité dans les programmes de santé au monde entier. Dans la sous-région, les efforts de réformes législatives ont véritablement commencé à partir du symposium tenu à Cotonou en mars 1997 sur « L’élimination des barrières juridiques à la santé sexuelle et reproductive en Afrique francophone ». Ainsi, grâce à la déclaration de Cotonou, plusieurs pays ont organisé des réseaux entre secteurs public et privé pour conduire des activités de dialogue politique et de plaidoyer en faveur des actions pour améliorer l’environnement politique en la matière. C’est cette dynamique qui a conduit à la création du Remapod.

Dans son intervention, le directeur de Health policy initiative a expliqué que les questions se rapportant à la population sont au centre de leur préoccupation. C’est pour cette raison que son organisation collabore mutuellement avec les différentes confessions religieuses pour trouver une issue favorable aux problèmes liés à l’espacement des naissances dans notre pays.  

Pour la coordinatrice du Remapod, Mme Sissoko Fanta Mantchini Diarra, le parlementaire joue un double rôle : il est non seulement le leader d’opinion dans sa circonscription électorale, il a le devoir d’informer, d’éduquer ses populations et en sa qualité de législateur il doit élaborer des propositions de loi ou de projets de loi en faveur de la Santé de la reproduction/planification familiale. Il doit aussi œuvrer pour la mise en application des lois éventuellement votées.  Selon elle, la planification familiale est un instrument très efficace pour l’amélioration du bien être des populations vulnérables.

La maîtrise de la croissance de la population, dira le représentant du président de l’Assemblée, Kalifa Doumbia et non moins 5e vice président, est conditionnée à une meilleure application de la planification familiale. Il a par ailleurs exhorté l’ensemble des participants à une plus grande assiduité aux travaux du présent atelier basé sur la présentation du modèle Rapid avec la participation des confessions religieuses.  

Moussa Dagnoko

Le Républicain 08/11/2010