Relance de l’industrie malienne Les solutions de l’Organisation patronale des industriels

Le livre blanc de l’industrie comprend une présentation de l’OPI, la situation actuelle de l’industrie malienne, les problèmes de l’industrie malienne, les solutions de relance de l’industrie malienne. Il comprend également un comparatif entre le Mali et deux pays de l’espace Uemoa : Sénégal et Côte d’Ivoire.

Pour faire de l’industrie malienne un secteur créateur de richesses, de croissance économique et prenant une part importante dans le Pib du pays, l’OPI propose de reformer obligatoirement le secteur. La stratégie consistera à une mobilisation judicieuse des ressources financières et non financières (ressources humaines, technologiques) et leur affectation à la transformation industrielle des ressources du pays.

Cette démarche consistera également à construire les bases d’une gouvernance industrielle au Mali, à développer des infrastructures de base propice au développement économique du pays, à promouvoir les ressources humaines, à accroitre la valeur ajoutée de la production et à stimuler les investissements notamment dans les secteurs énergétiques, dans l’agro-industrie et dans l’industrie manufacturière plus généralement. Ainsi la relance de l’industrie recouvre 8 solutions conjoncturelles et 12 solutions structurelles.

Parmi les solutions conjoncturelles, on note « Tva reduite à 5 % uniquement pour les produits manufacturés et non importés ; suppression de la taxe sur les activités financières ; redynamisation des structures techniques chargées de la lutte contre la fraude et la concurrence déloyale ; impliquer l’OPI dans les processus d’attribution de parcelles à usage industriel via le conseil d’administration de l’AZI ; application du tarif extérieur commun (Tec) etc… »

Les solutions structurelles comprennent entre autres : « accélérer la mise en place d’un fonds de garantie et d’un fonds d’investissement national pour les entreprises industrielles ; suppression de l’entrepôt privé (régime suspensif) à l’entrée des produits finis qui concurrencent l’industrie nationale ; réduire le coût de cession des parcelles des zones industrielles ; revoir à la baisse, le tarif de l’électricité pour les entreprises industrielles etc… »
Pour expliquer ce travail de réflexion avant-gardiste à la presse, les membres du bureau de l’organisation patronale des industriels dont le président Céryl Achcar, la vice-présidente Mariko Fadima Siby, le 1er vice président Lafia Camara, le trésorier Bourama Mounkoro et le vice président Cheick Hamalla Simpara, se sont prêtés aux questions des journalistes le jeudi 11 juillet au siège de l’OPI.

B. Daou

L’indicateur Renouveau 2013-07-17 08:05:01