PRODUCTION DE COTON : Un plan de sauvetage élaboré par les assises nationales

Contribuer à la relance de la filière afin de la rendre plus résiliente, plus compétitive et durable ! Tel était l’objectif des assises nationales sur le coton dont la cérémonie de clôture a été présidée lundi dernier (8 février 2021) par le Premier ministre Moctar Ouane.

Il est ressorti des travaux des recommandations pertinentes comme la valorisation de la production nationale par le renforcement des capacités des unités existantes, la construction de nouvelles unités de transformation et l’accompagnement des tisserands traditionnels…

Les participants ont également recommandé la séparation des fonctions des syndicats de celles des unions de coopérative.

Accorder une importance particulière aux activités de soutien à la filière cotonnière ; prendre en compte l’Office de la Haute vallée du Niger (OHVN) au niveau de l’Inter profession coton (IPC) ; adopter une nouvelle clé de répartition du supplément de rémunération et des frais de fonctionnement du coton graine des structures coopératives au bénéfice des producteurs à la base… sont aussi des recommandations de ces assises.

Tout comme le maintien de la subvention sur les engrais sous sa forme actuelle (subvention sur le prix des engrais) pour relancer la production cotonnière dès la campagne agricole 2021/2022 ; le transfert de la subvention sur le prix à la production à partir de la campagne agricole 2022-2023.

Il a été également souhaité de transférer à la CMDT la fonction d’approvisionnement en intrants de qualité sur une période de deux ou cinq ans au regard des insuffisances actuelles du GIE et de l’ampleur des questions de gouvernance qui ont contribué à détériorer le climat de confiance entre les producteurs…

Le chef du gouvernement a rassuré les acteurs de la filière de la volonté des autorités de la Transition d’accorder au secteur un ordre de priorité élevé afin de permettre au coton de reconquérir sa place sur l’échiquier sous-régional contribuant ainsi à soutenir l’économie malienne et à améliorer les conditions de vie des producteurs.