Prévention de la criminalité : A commencer par la formation des jeunes

Force est néanmoins de constater qu’en dépit de tous les efforts, la criminalité et l’implication de la jeunesse dans ce fléau n’ont cessé de s’accroitre dans le monde entier. Ce phénomène dangereux pour toute la société se diversifie avec la multiplication des conflits, les trafics de drogue, d’armes, le blanchiment de capitaux etc.

En inscrivant dans son plan de travail «l’implication de la société civile dans la prévention du crime », le Programme national intégré de lutte contre la drogue et le crime organisé a opportunément emprunté une des voies sûres pour éradiquer  ce fléau dans notre pays, a noté la représentante du ministre.

Au nom du ministère de la Justice, elle a exhorté le Programme National Intégré  de lutte contre la drogue et le crime organisé « à multiplier ce genre d’activité afin d’atteindre encore plus de jeunes, mais aussi d’autres tranches de la société civile, comme les associations de femmes et les O.N.G œuvrant dans le même sens, les chefferies et les communicateurs traditionnels. Dans cette œuvre d’utilité publique, le Département assure le comité de coordination du PNI de son accompagnement constant », a assuré Mme Kéita Lalla Meriem.

Elle a souhaité  que ces travaux permettent d’obtenir des relais au sein de la société civile, susceptibles de prêter main forte aux structures étatiques de lutte contre la criminalité.

Pour le chef du bureau malien de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime, Matar Diop, les personnes qui se livrent au trafic de drogue sont généralement les mêmes qui font le trafic des armes. Cette pratique entraine sans nul doute la dislocation des familles et empoisonnent la jeunesse qui est la plus nombreuse partie de la population. Il y a donc lieu de s’attaquer à ce fléau avant qu’il ne soit trop tard.

B. Daou

Le Républicain 01/03/2011