PETROMA Le nouveau grenier de l’énergie dans le Sahel

Après avoir fait ses preuves dans le secteur minier, le promoteur de Wassoulor, Aliou Boubacar Diallo nourrit de nouvelles ambitions pour le secteur de l’industrie malienne. Pour ce faire, il bascule dans l’exploitation, le transport et le raffinage des hydrocarbures liquides et gazeux dans le village de Bourankébougou, cercle de Kati. Son rêve est de faire du Mali, un pays exportateur d’énergie.
Après des moments de doute émis par certains de ses proches, la persévérance de Aliou Boubacar Diallo commence à porter ses fruits à travers l’électrification de tout le village d’accueil du site du projet de production d’énergie à base d’hydrogènes et sans émission de carbone. A travers cette expérience, la première réussie sur tout le globe terrestre, l’homme d’Affaires malien rentre définitivement dans l’histoire industrielle du monde pour de bon.
Sans doute, le Mali n’est pas le premier pays au monde où de grandes quantités d’hydrogènes ont été découvertes. Avant lui, des réserves ont été signalés en Russie et aux Etats-Unis. Mais, l’histoire retiendra qu’il est le premier pays sur la planète terre à réussir la transformation du liquide précieux en énergie verte, sans émission de CO2. Le mérite de ce succès mondial revient au président de la société canadienne Petroma, Aliou Boubacar Diallo. Au départ, personne ne le croyait sur son coup de tête. « Beaucoup de gens de mon entourage se demandaient ce qu’on pouvait faire de l’hydrogène, considérée comme étant un gaz volatile et par conséquent une découverte inutile », a signalé Aliou Boubacar Diallo. Mais, face à leur scepticisme, il est resté optimiste et a travaillé dur pour la concrétisation de son projet. Aujourd’hui, son rêve est devenu réalité. Sur les collines obscures de Bourankébougou, il est parvenu, aujourd’hui, à faire jaillir la lumière. Comme à Bamako, ce village, situé dans le cercle de Kati, brille, actuellement, de nuit de lumière de l’électricité mais sans émission de carbone. En plus d’être une électricité verte, sa particularité est qu’elle est moins chère.
Pour rappel, c’est à la suite d’une étude menée il y’a des années que la société a fait la découverte de 98 à 99% de quantité d’hydrogènes. Selon Aliou Boubacar Diallo, l’hydrogène est un gaz qui a un pouvoir calorifique plus élevé que tous les autres gaz. « Ce qui fait qu’avec une petite quantité d’hydrogènes on peut produire beaucoup d’électricité. C’est ici au Mali qu’on a réussi pour la première fois l’exploitation de l’hydrogène », explique le président de la société qui ambitionne, désormais, de révolutionner le secteur énergétique malien. A travers cette source d’énergie, la société Petroma apporte sa contribution dans le développement industriel au Mali et au-delà elle vise à soulager en terme d’énergie tous les pays voisins du Sahel qui souffrent de problèmes d’énergie. C’est dire qu’avec lui, le Mali peut rêver être un exportateur d’énergie à travers le monde.

Les acquis de la société
Créée en 2012, la filiale PETROMA Sa Mali s’occupe de l’exécution et du suivi des travaux sur deux blocs: Blocs 17 & 25
Le bloc 25 attribué à PETROMA Inc par décret N°07-111 P-RM du 29 MARS 2007 et par arrêté N° 07-1223 MMEE-SG du 22 MAI 2007.
Le bloc 25 attribué à PETROMA Inc couvre une superficie 37594 KM² est situé dans le fossé de NARA.
Le bloc 17 attribué a initialement à la Joint-Venture Falcon Petroleum Limited et Martagon Financial Services Ltd par décret N°07-153 P-RM du 10 mai 2007 et par arrêté N° 07-2522 MMEE-SG du 20 septembre 2007. La totalité du bloc 17 a été transférée à Petroma Inc.
Le bloc 17 couvre une superficie de 19972 KM².
Dans son projet d’être le futur grenier de l’énergie dans le Sahel, la société PETROMA Inc ne fait pas cavalier seul. Pour accroitre sa capacité de production en énergie, elle a mandaté plusieurs sociétés expertes de la géologie, géochimie, géophysique qui l’aide à effectuer les différents travaux de recherche et d’exploration dans les blocs 17 & 25. Il s’agit notamment de GeoDynamics Research S.R.L, chargé de la campagne de passive sismique, de l’UTS Geophysics chargé de levés aéroportés, aéromagnétisme et aérogravimétrie, de Chapman Petroleum Engineering Ltd chargé des travaux de géochimie et analyse des logs des forages stratigraphiques.
L’Associated Geosciences Ltd s’occupe des campagnes de géophysique, notamment le magnétisme au sol, la résistivité, la gravimétrie au sol et la sismique réflexion à haute résolution.
Ces résultats ont préconisé la réalisation d’une campagne de sismique conventionnelle 2D suivie d’un programme de sismique 3D sur la zone de gaz de Bourakébougou.
Les prélèvements d’échantillons ont été effectués dans la zone de gaz de Bourakébougou et analysés par des laboratoires spécialisés.
C’est à la suite de ces recherches qu’une importance quantité de l’hydrogène et du méthane dans le gaz de Bourakébougou a été découverte. Et les essais de transformation de ce gaz en électricité ont commencé dans le 1er trimestre 2012.
Les résultats encourageants de ces différents travaux sont mis à profit, actuellement, pour réaliser une campagne de forage en cours sur les anomalies d’amplitude qui sont les indicateurs directs du gaz dans la zone du shallow gaz de Bourakébougou.
Après la campagne de passive sismique et des levés aéroportés, Petroma Inc a réalisé deux forages stratigraphiques (F1 et F2) ayant atteint 2000m chacun. « Nous avons pu confirmer que nous sommes bien dans un bassin sédimentaire. Dans chacun des forages, nous avons rencontré des roches réservoirs (Gré) et des roches mères ( Pélite et roche carbonatée et du calcaire avec des cavités de dissolution) », explique le président de la société.
Résultats des forages stratigraphiques (F1 et F2):
Sur le terrain, une campagne de « passive sismique » a été exécutée par la firme Geodynamics Research S.R.L. C’est la première fois que cette méthode est expérimentée en République du Mali. Résultat : 200 premiers kilomètres ont été couverts par cette méthode : depuis l’indice de DJIDIENI en passant par le lac de VENIA jusqu’à l’indice de Gaz de BOURAKEBOUGOU.
En somme, toute l’anomalie gravimétrique de Bouger a été couverte par un long profil Nord-Sud et un deuxième profil Est-Ouest.
5 points potentiels ont été identifiés sur la base de la campagne passive sismique et la carte gravimétrique. Ces points représentent les zones à forte probabilité d’occurrence d’hydrocarbures que d’autres en fonction de l’interprétation des résultats de la passive sismique faite par Geodynamics.
En plus de ces acquis, la compagnie UTS Geophysics a réalisé en 2009 une campagne d’aéromagnétisme et d’aérogravimétrie couvrant le bloc 17 et le bloc 25.
En plus de l’interprétation préliminaire faite par UTS Geophysics, deux autres interprétations ont été faites à la demande de la direction de Petroma Inc.