Modibo Sidibé président à la 3ème Convention nationale des FARE AN KA WULI: « Cela ne fait aucun doute. Seule l’alternance ouvrira de vraies perspectives à notre pays»

Le parti Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (FARE AN KA WULI) a tenu le samedi 23 décembre 2017 à la Maison des Ainés sa 3ième Conférence nationale sous le thème « Pour l’Alternance en 2018, An Ka Wuli». A ses assisses, dont l’ouverture des travaux était présidée par le premier responsable du parti, M. Modibo Sidibé, ont pris part plusieurs délégués venus de l’intérieur du pays. Les participants à cette rencontre ont débattu sur l’état du parti depuis la dernière convention, sur la situation du pays et tracé les perspectives. Ouvrant les travaux de la convention, le président Modibo Sidibé s’est dit réjouit de l’arrivée du président ATT, après ses quelques années passées en exil à Dakar. Parlant du thème central de la rencontre, à savoir « pour l’Alternance 2018, An Ka Wuli» M. Sidibé révèlera : «cela ne fait aucun doute, seule l’alternance ouvrira de vraies perspectives à notre pays et à notre peuple. Et, je suis convaincu qu’avec enthousiasme et engagement comme aux premières heures, vous ferez souffler le vent du Renouveau démocratique et citoyen dont notre pays a tant besoin». Le président des FARE AN KA WULI a dépeint la situation du pays qui fonde l’exigence de l’Alternance, décrie les conditions à réunir pour la tenue de l’élection présidentielle et comment réaliser cette alternance. Ainsi, parlant de la situation nationale du pays, M. Sidibé a dénoncé, entre autres, les crises, l’insécurité, le pourrissement de la situation politique et la situation économique. Pour cela, il demande de mettre fin à un régime qui menace de mettre fin à l’existence de l’Etat du Mali. «L’alternance est indispensable si nous voulons nous éloigner du précipice vers lequel nous conduit cette majorité sans vision, ni cap et engager une véritable stabilisation structurelle de notre pays», a-t-il souligné. En outre, il indiquera que «réaliser l’alternance, c’est se rassembler mais, pas de se réunir autour d’une ambition personnelle et de quelques idées opportunistes». Pour lui, il ne s’agit pas davantage de réunir des intérêts, de regrouper des forces de mettre artificiellement des individus les uns à côté des autres.  Mais plutôt, il s’agira de rassembler des volontés et d’être les catalyseurs d’un véritable renouveau démocratique et d’une refondation du pays. Il ajoutera : «nous voulons plus que défendre le pays mais le sortir du piège de l’insécurité, de la pauvreté, de la croissance économique sans perspective pour les jeunes. Dont, un grand nombre bascule dans l’attrait de l’émigration irrégulière avec tous ses drames. Le président des FARE AN KA WULI en appelle à la fédération des volontés pour ouvrir, avec lui, les vraies perspectives de changement et redonner confiance au Peuple Malien. « J’ai entrepris et je poursuivrai avec la plus grande détermination, les consultations et les discussions afin de construire l’alternative la plus crédible et la plus solide pour notre pays» dit-il. Parlant de l’élection présidentielle de 2018, il notera que son enjeu reste «le chemin de la grandeur, celui d’un Mali propre, fort, juste, réconcilié et solidaire».

Il conclura en avouant que nous n’avons plus droit à l’erreur : « Forçons l’histoire, parce qu’il n’y a aucune fatalité ou une prédisposition qui rendrait le Mali incapable de se donner des institutions stables et durables, des alternances pacifiques et une maturité démocratique exemplaire. Tout viendra d’ici, tout viendra de nous ou rien ne sera ! ».