Origines et portée de la crise du Nord Le diagnostic de la CNAS-FH

 

Pour le conférencier, le mot Azawad pour lequel on combat notre pays aujourd’hui est un faux nom. «L’Azawad n’a jamais lui existé en temps qu’entité dans l’histoire du Mali». Pour Amadou Djicoroni, les vrais raisons de cette guerre sont la volonté de certaines puissances étrangères de mettre la main sur les ressources de notre pays. «Le Mali subit une guerre économique, politique et stratégique. Ce pays contient des richesses recherchées. Elles sont détectées et convoitées depuis longtemps. Donc, derrière cette guerre, il y a des enjeux économiques profonds. Ce n’est pas seulement avec les armes que cette guerre va être résolue. Il faut prendre le taureau par les cornes. Il faut aussi des armes politiques, stratégiques et diplomatiques. Il est vrai qu’on ne peut ni ignorer la CEDEAO, ni l’UA, mais il faut que l’essentiel vienne de nous d’abord» a-t-il déclaré le conférencier.

Parlant de la situation politique nationale, le Président d’honneur de la CNAS-FH, a sévèrement condamné l’agression de la première institution du pays, avant de demander que les auteurs soient recherchés et punis. Au moment où le bateau Mali tangue dangereusement, Soumana Sako explique qu’il nous faut rapidement retrouver le chemin de l’unité et de la concorde nationale pour sortir de cette situation. Pour Soumana Sako, l’Armée doit retourner dans les casernes et n’en ressortir que pour aller à la reconquête du Nord. Cela doit être une exigence incontournable, que tout démocrate, tout républicain, tout patriote, devrait considérer comme immuable et non négociable.

Auparavant, le Secrétaire général du Bureau politique national du parti avait fait le bilan de cette première année de vie. Pour Soumana Tangara, il est aujourd’hui fort de 736 comités à Bamako, de 1417 comités dans les régions et de 21 comités à l’extérieur. Pour ce 1er anniversaire, les femmes de la CNAS-FH ont fait don de 500 000 FCFA aux veuves du Camp de Kati.

Yaya Samaké

Le 22 Septembre 28/05/2012