Agression du Président Dioncounda Traoré Le PACP exige des sanctions

Après l’agression physique contre la personne du Président de la République par un groupe de manifestants que ce dernier avait bien voulu recevoir dans son bureau pour apaiser leur colère, la réaction de la classe politique ne s’est pas faite attendre. Au PACP, on n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer l’acte, qui n’honore personne. «Nous exprimons notre stupéfaction que des manifestants aient pu commettre des actes aussi répréhensibles. Le PACP souhaite que tous les enseignements nécessaires soient tirés de ces actes de déshonneur pour le peuple malien. Il faudra aussi remettre en question les dispositifs sécuritaires de la Présidence et des autres institutions de la République, qui doivent être rapidement, renforcés» a déclaré le Président du parti, avant de soutenir que les revendications des manifestants étaient tout de mêmes légitimes.

Pour Yeah Samaké cette manifestation montre les limites de la médiation de la CEDEAO dans cette crise. Il a appelé la classe politique à dépasser les clivages partisans en mettant le pays au dessus de tout. Le Président du PACP a aussi profité de cette sortie pour dénoncer la mise à l’écart des politiques dans la résolution de cette crise politico-institutionnelle et a demandé aux autorités de chercher d’autres interlocuteurs pour venir à bout de l’irrédentisme  touareg. Pour Yeah Samaké, l’Algérie et la Mauritanie peuvent être, malgré tout ce qui se dit, des soutiens de taille pour le Mali.
Yaya Samaké

Le 22 Septembre 28/05/2012