Mondiaux 2013: sur le 200 m, Fraser-Price est imbattable mais Ahouré est encore là

 

L’Ivoirienne Murielle Ahouré a largement réussi les Mondiaux de Moscou. Comme sur le 100 m, elle remporte une nouvelle médaille d’argent. « Venir ici et prendre deux médailles c’est super. Les JO de Londres m’ont beaucoup aidé. Je suis arrivée à Moscou beaucoup plus sereine. A Londres je disputais les deux finales pour la première fois et j’étais très nerveuse », explique la sprinteuse ivoirienne. Sur la troisième marche du podium, on retrouve une autre représentante du continent africain : la Nigériane Blessing Okagbare.

Les deux Africaines ont terminé derrière la grande favorite, Shelly-Ann Fraser-Price, qui était annoncée comme la principale favorite du 200 m après son titre sur le 100 m. Et la jeune femme n’a pas raté son rendez-vous. « Je suis heureuse d’avoir terminé. Je suis fière d’avoir accompli le doublé. C’est un gros travail qui est récompensé », dit Shelly-Ann Fraser-Price qui a réalisé un temps de en 22 sec 17/100e (vent -0,3 m/s).

L’autre favorite, l’Américaine Allyson Felix, qui pouvait devenir l’athlète la plus titrée avec neuf médailles d’or aux Mondiaux, n’a pas terminé, victime dans le virage d’un problème à la jambe droite qui l’a jetée à terre.

Mo Farah signe le doublé 5 000 – 10 000 m

Mo Farah a réalisé le doublé 10 000 et 5 000 mètres. Encore une fois, le Britannique a montré qu’il reste le maître du fond dans la finale du 5 000 m. Il a fait un dernier tour impressionnant comme à son habitude, et s’impose en 13’26″98.

En 2012 à Londres, il avait remporté la médaille d’or sur les deux disciplines. Hagos Gebrhiwet (Ethiopie) est 2e en 13’27’26 et le Kényan Isiah Kiplangat Koech termine 3e en 13’27″26.

A 30 ans, Mo Farah égale ainsi l’Ethiopien Kenenisa Bekele, auteur d’un doublé en 2008 aux Jeux olympiques de Pékin et aux Mondiaux de Berlin en 2009. Le Britannique est donc le deuxième athlète de l’histoire à signer un tel exploit. Une fois de plus, les Kényans et les Ethiopiens n’ont pas su ou pu imposer ni un rythme élevé ni les changements de rythme, seuls susceptibles de mettre en difficulté l’athlète d’origine somalienne.

« C’est génial ! J’ai travaillé comme un fou dans les montagnes. L’année dernière, c’était très dur. Et grâce à mon coach, je reste au top. J’ai une super équipe d’entraînement. Je n’aurais jamais réussi sans eux », explique Mo Farah, qui devrait s’aligner sur le prochain marathon de Londres pour la première fois.

RFI / Ashamas