LUTTE CONTRE LA PROLIFERATION DES ARMES LEGERES : L’implication des forces vives de la nation souhaitée par le secrétariat permanent

A l’instar de la communauté internationale, le Mali a célébré le 9 juillet consacré Journée internationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre.

Lors d’une conférence de presse organisée le 9 juillet 2021 à son siège, le Secrétariat Permanent de lutte contre les ALPC (armes légères et de petit calibre) a exhorté des forces vives de la nation à s’impliquer afin de débarrasser le Mali des armes illégalement détenues.

 

«Débarrasser le Mali des armes illégalement détenues qui sont généralement utilisées dans les braquages et autres attaques à main armée» ! Tel est l’objectif que s’est fixé le Secrétariat permanent de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre. Il a animé une conférence de presse le 9 juillet 2021 dans la foulée de la célébration de la Journée internationale sans armes.

Le Secrétariat permanent de lutte contre les ALPC (armes légères et de petit calibre) a profité de cette occasion pour exhorter les forces vives de la nation à s’impliquer dans la bataille afin de débarrasser le Mali des armes illégalement détenues. 

«Le Sahel est devenu un creuset d’armes et le Mali n’échappe pas au phénomène», a déploré le secrétaire permanent de la lutte contre la prolifération des ALPC, Colonel-major Nema Sagara.

«Les autorités traditionnelles, les femmes et les jeunes ont tous un rôle important à jouer dans la lutte contre la prolifération des armes et de petit calibre», a défendu la Directrice exécutive de la Coalition nationale de la société civile pour la paix et la lutte contre la prolifération des armes légères (CONASCIPAL), Dr Mariam Djibrilla Maïga.

Pour mener la bataille contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, le Secrétariat permanent envisage plusieurs initiatives dont des séances de sensibilisation des communautés sur le danger qu’elles représentent, l’encadrement des artisans fabricant d’armes, l’appui du gouvernement à disposer d’instruments juridiques pour le contrôle des armes, etc.

Dénommé «Ecole sans armes» et financé par la Minusma, un projet de sensibilisation sera aussi mis en œuvre au niveau des établissements scolaires du pays. 

Dans cette lutte, le Secrétariat permanent collabore également avec les chasseurs traditionnels (Donzon) qui constituent les principaux utilisateurs de ces armes.

N’empêche qu’il reste confronté à plusieurs difficultés notamment financières.

Les moyens nécessaires à la mise en œuvre du plan d’action 2019-2023 restent encore à mobiliser.

Mais, le Colonel-major Nema Sagara et son équipe sont à pied d’œuvre pour atteindre l’objectif d’un Mali sans armes légères. 

Oumar Alpha