Lutte contre la corruption : Un combat de longue haleine

Elle favorise, a-t-il dit, les trafics de stupéfiants, de métaux précieux, la contrebande, le terrorisme, la criminalité, le trafic d’êtres humains et les organisations mafieuses. Il a souhaité que l’application de la convention des Nations unies qui fait partie des arsenaux de lutte contre la corruption soit effective. Il a aussi recommandé le suivi des programmes nationaux de lutte contre le fléau  et l’intensification de la coopération pour lutter contre la corruption. Le Vérificateur général, Sidi Sosso Diarra, a salué les efforts de la communauté internationale pour vaincre le fléau.

Il a soutenu que la corruption vicie nos valeurs sociétales telles que  l’honneur, la dignité, la loyauté et le sens élevé de la chose publique qu’il faut pourtant restaurer. ‘’ Nous constatons, a-t-il ajouté, qu’en dépit des efforts déployés, la corruption perdure et a tendance à se renforcer. ‘’ Le ministre de la Justice, garde des sceaux, Maharafa Traoré, a indiqué que, de l’indépendance à nos jours, notre pays a pris de nombreuses initiatives pour lutter contre la corruption. Cette lutte, a-t-il souligné, ‘’est un combat de longue haleine que l’on doit mener avec engagement et détermination dans le cadre d’une alliance forte entre toutes les composantes de la société, l’Etat et l’accompagnement de la communauté internationale. ‘’ Il a affirmé que notre pays est partie prenante aux principaux instruments existant en la matière et prend part activement aux différentes activités et travaux des instances dédiées à la lutte contre la corruption et la délinquance financière.

Ainsi, a-t-il souligné, il participe pleinement à toutes les activités organisées dans le cadre de la mise en œuvre du protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance du 21 décembre 2001. Cet atelier, a-t-il assuré, contribuera au renforcement des capacités des acteurs qui sortiront mieux formés sur les dispositions de la Convention anti-corruption des Nations unies. Il convient de signaler que le procureur de la République, Sombé Théra,  les représentants de l’Assemblée nationale, de la Coordinatrice résidente du programme des nations Unies pour le développement du Mali, du Corps diplomatique et consulaire et des Organisations internationales ont assisté à l’ouverture de l’atelier.

Baba Dembélé 28/01/2011