Liberté provisoire pour Amadou Aya Sanogo et complices:La justice malienne ne cède pas à la pression des épouses bérets verts

Le procès annoncé pour la première session d’assises de l’année 2017 du Général Amadou Aya Sanogo et complices accusés d’exécution sommaire de 21 militaires bérets rouges est, toujours, rangé aux oubliettes.
L’expertise médicale demandée par les juges pour la poursuite du jugement est toujours cours. En attendant les résultats des analyses médicales, les avocats des détenus avaient introduit une demande de mise en liberté provisoire qui n’a pas reçu de suite favorable de la part de la Chambre d’accusation près la Cour d’Appel de Bamako dans sa décision du mardi 14 novembre 2017.
Malgré la pression de plus en plus forte des épouses des détenus à travers la tenue d’une conférence de presse la veille (lundi 13 novembre 2017) pour dénoncer la violation du délai de détention provisoire (3 ans prévus par le code de la procédure pénale malien), la justice n’a baissé l’échine.
En effet, la chambre d’accusation près la Cour d’Appel de Bamako a décidé, mardi 14 novembre 2017, de rejeter la demande de mise en liberté du Général Amadou Aya Sanogo et de 13 autres accusés.
Pour rappel, le Général putschiste et certains de ses collègues sont dans les liens de la détention préventive depuis 2013.
Affaire à suivre
Youssouf Z Kéïta
Diasporaction