Lettre au premier ministre :Les urgences prioritaires

 

Exaltation aux actions vigoureuses de sauvetage de la cassure sociale au Septentrion.
Qu’au Nord comme à l’Ouest de notre pays, brille le soleil de la repentance.
Que le vent de sable continue à fouetter  nos visages communs dans un pardon accepté du frère fautif !
Monsieur le Chef du Gouvernement, Titanesques sont les attentes.
Possibles sont les solutions aux hardies urgences.
Couloirs humanitaires, d’accord.
Mais retour aux normalités dans mon Nord aujourd’hui agité.
Notre Mali n’est pas sans Tessalit.
Kidal ne sera pas sans son fils Bamanan.
Gao, sans son Sénoufo producteur de pomme de terre et d’igname, est hérésie.
Que dire de Tombouctou exclu des descendants de Mohamed BAGAYOGO et de Réné CAILLE ?
Dire à Diré, que meurt le Foulfoudé !
Qu’à Niafunké personne ne parle Soninké ou Mamara.
Embargo sur le lait du Peulh ?
Que le Tamashek et le Maure ne consomment plus le riz de Bas-fond produit par le  Songhoy ?

Quels drames inimaginables !
Ce Mali là nous n’en voulons pas !
Notre Nord, nous ne le perdrons jamais, inchallah !

Il est dit ailleurs que les civilisations sont mortelles mais chez nous, elles sont éternelles.

Alors, perdre le Nord c’est notre mort.
Dans la priorité de vos urgences Monsieur le Premier Ministre nous réclamons une seule urgence, urgemment notre Nord dans toute sa Symbiose.

Alakadion

L’Indicateur Du renouveau 24/04/2012