Journée internationale des coopératives Le Mali s’invite au cocktail

Selon Moussa Koné le fédéré en chef et non moins expert  Conseils coopératives, le thème : « Les jeunes, l’avenir et l’entreprise coopérative »  part du constat que le public jeune n’a pas souvent connaissance du  modèle d’entreprise coopérative qui constitue pourtant une alternative à la problématique de l’emploi. Ainsi, la confé-débat qui a regroupé toutes les catégories de coopérative à la Maison de la solidarité et visait entre autres : à porter sur la place publique, le rôle joué par le mouvement coopératif au Mali de la période coloniale à nos jours, d’expliquer les opportunités qu’offre le mouvement en revisitant son histoire sur les traces d’un ancien directeur de l’ Action sociale Massiga Diawara, puis à travers un thème animé par le chef de division de l’économie solidaire  Mahmoud Bah et de donner les éclairages nécessaires sur le nouveau contexte  dans lequel évoluent  les sociétés coopératives dans le cadre de l’OHADA d’Abdel Kader Touré . Il s’agissait enfin de saisir l’occasion pour créer une plate forme qui fédère les synergies d’actions pour pérenniser la commémoration de cette journée au Mali.  Comme dans les autres pays.

Dans le discours d’ouverture qu’il a prononcé, Moussa Koné a souligné que : «les coopératives constituent de façon générale, un modèle d’entreprise démocratique fondé sur des valeurs de responsabilité, de solidarité et de transparence. » Il a précisé que l’OIT et le BIT » ont clairement  reconnu leurs contribution essentielle dans la promotion de l’entreprise solidaire sociale et économique à moindre coût surtout dans l’emploi jeunes qui est indispensable à l’atteinte des OMD. De son point de vue, le mouvement coopératif international estime que les coopés contribuent à faire vivre quelque 800 millions de membres et leurs familles et contribuent au développement de la communauté

Quant à Mahmoud Bah il estime  que les sociétés coopératives soufrent actuellement d’une insuffisance de prise en compte dans les politiques publiques telles que le CSCRP et le PDES de Zounzani 1er. Selon le constat qu’il a établi, ces deux documents de politique  ignorent proprement les retombées générées par les sociétés coopératives dont la marque est quand même aussi visible que le nez sur le visage. Il suffit d interroger le passé récent et le présent de la République pour s’en rendre compte et de corriger les insuffisances constatées.

A noter que la commémoration de la journée internationale des coopératives se faisait  déjà en 1923  par l’Alliance coopérative internationale (ACI), une association indépendante et non gouvernementale fondée en 1895 à Londres  « Et qui regroupe, représente et assiste les coopératives du monde entier, intervenant dans tous les secteurs d’économie. »

Modibo Samakoun KEITA

Le Scorpion 04/07/2011