Gestion de la crise du Nord du Mali Le secteur privé, les jeunes et l’AMS UNEEM s’impliquent

La rencontre était animée par Mansa Cissoko du Groupement des commerçants détaillants, Mohamed Saliah Touré de la Plateforme des associations de jeunes du Nord et Makan Konaté, du Collectif des patriotes et a enregistré la présence de la Commission défense de l’Assemblée Nationale et de représentants du ministère de la Défense. Au cours des travaux, les conférenciers ont tour à tour souligné la responsabilité qui devrait être la sienne dans la résolution de cette crise, avant de s’interroger sur l’attentisme de notre armée. Sur cette question, le représentant du ministre de la Défense, Kissima Gakou, a expliqué que la décision politique d’une intervention militaire intervient au niveau du politique.

Pour sa part, le Président de la Commission défense de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Bréhima Dicko, a expliqué toutes les démarches entreprises par son institution pour la gestion de la double crise. La médiation burkinabé dans la gestion de la crise que traverse notre pays est-elle partisane, au point que le Président du Faso doive être dessaisi du dossier? C’est une autre des questions de l’heure. A l’Amicale des anciens et sympathisants de l’Union des élèves et étudiants du Mali (AMS-UNEEM), la réponse est sans équivoque.

Face à la presse lundi dernier à la Pyramide du souvenir, l’AMS-UNEEM a récusé le Médiateur et Président du Faso, Blaise Compaoré. Pour le Secrétaire général adjoint de l’Amicale, El Hadj Patrice Dembélé, «Blaise Compaoré n’est plus valable pour la médiation dans la crise qui sévit au Nord du Mali». Selon l’AMS-UNEEM, le règlement de cette situation passe par l’option militaire. Pour cela, elle remercie certains chefs d’Etats pour leurs positions tranchées dans cette crise.

C’est le cas des présidents français, béninois et ivoirien. Elle a aussi adressé une motion de félicitation à la 1ère Dame par intérim, pour son intervention remarquée à la tribune des Nations Unies et à son ancien camarade, le Lieutenant Seydou Moussa Traoré pour sa récente sortie en faveur de l’engagement des hostilités contre les bandits qui occupent toute la partie septentrionale du Mali. Pour marquer sa solidarité avec cet officier, qui fut aussi un ancien leader de l’UNEEM, les membres de l’AMS-UNEEM ont organisé une rupture de jeûne collectif à la fin de ces échanges avec la presse.

Yaya Samaké

Le 22 Septembre 08/11/2012