GESTION DE 1,5 MILLIARD F CFA AU MINISTERE DES MALIENS ETABLIS A L’EXTERIEUR: La précision du département sur la question

Suite à la parution d’un des journaux de la place sur une présumée disparition de 1 milliard 500 millions, le ministère des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine a apporté des explications tout en refusant en bloc la version telle que relayée.

Dans un droit de réponse, le ministère des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine donne des éclaircissements en quelques points.

Par rapport à la gestion du fonds COVID, le département confie avoir effectué le paiement de 1 897 154 679 francs CFA en 2021 au titre de frais de paiement des hôtels. Le ministère précise que la transition a hérité cette situation de la gestion du régime d’IBK mais s’est battue, malgré les moyens limités, pour résoudre le problème.

A ce titre, il certifie que l’utilisation du fonds est repartie comme suit :

– 1 645 062 379 francs CFA ont fait l’objet de mandatement et versés dans les comptes des hôtels ;

– 252 092 300 francs CFA ont été payés en espèce aux hôtels concernés.

Pour ce qui est des hôtels cités dans l’article, le département souligne qu’aucun hôtel de Mopti ne fait partie des auberges dans le registre de paiement au compte de la COVID 19 sur le même exercice.

Pour le dossier de l’Ukraine, le département précise qu’au lieu de 500 millions, ils ont reçu un mandat de 75 millions dont 72 023 200 francs à titre d’appui (hébergement, transport et restauration) et le rapatriement d’une famille de Varsovie à Bamako qui a coûté 2 956 800 francs.

Quant au réparation des véhicules, dans sa note le ministère mentionne celle de 22 véhicules. Et pour le carburant, le département souligne avoir assuré pour le 1er, 2eme, 3eme trimestre 2022.

Pour le cas DFM régisseur, le département souligne qu’il n’y a aucun conflit car le Régisseur relève de la responsabilité du DFM.

S’agitant des produits alimentaires, la note explicative souligne qu’il n’y a pas de ressources pour cela car 15% du crédit alloué au département est insuffisant pour faire face au paiement desdits produits.

Rédaction