ECONOMIE MALIENNE Elle se porte bien dans l’ensemble

C’est dans ce même cadre que la mission a échangé avec des autorités maliennes : entre autres, le Premier ministre Modibo Sidibé ; le ministre de l’Economie et des finances, Sanoussi Touré ; le ministre délégué au Budget, Lassine Bouaré ; le directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Oumar Ly ; des représentants de l’Assemblée nationale, de la société civile, des syndicats et du secteur privé…C’est toujours dans ce cadre qu’une conférence de presse a été animée le mercredi 10 novembre, dans la salle de conférence du ministère de l’Economie et des finances, par Christian Josz, chef de mission de la délégation du FMI.  

Déclaration de la mission du FMI

« Le programme du gouvernement malien appuyé par le FMI demeure sur la bonne voie, et la poursuite de politiques macroéconomiques prudentes est de bonne augure pour l’atteinte des objectifs du programme à fin 2010. Grâce à une pluviométrie favorable et de bonnes conditions de mise en place de la campagne agricole, la croissance économique est projetée à 4,5%, et l’inflation devrait être réduite au dessous de 1,5% en 2010. Le déficit budgétaire de base, qui exclut les dépenses en capital financées sur ressources extérieures, devrait  rester dans les limites programmées équivalentes à 2,4% du PIB. Le gouvernement malien réalise également des progrès notables dans la réduction du stock d’instances et d’arriérés de paiement. Les reformes structurelles, pour améliorer la gestion des finances publiques, appuyer le secteur agricole et renforcer le système bancaire, sont aussi mises en œuvre de façon satisfaisante.

« Un accord de principe a été obtenu pendant la mission sur les principaux  éléments du programme du Mali pour 2011. La croissance en 2011 est projetée à 6% grâce un rebond de la production aurifère, tandis que l’inflation devrait rester modérée. Le déficit budgétaire de base est ciblé à 1,9% du PIB, reflétant une augmentation de 6,5% des dépenses de santé et d’éducation de base financées sur ressources propres et propices à la réduction de la pauvreté, ainsi que l’équivalent de 0,7% du PIB de dépenses en capital financées par des recettes de privatisation de la SOTELMA ».

« Par ailleurs, les autorités maliennes ont manifesté leur souhait d’étendre jusqu’à la fin 2011 l’accord en vigueur au titre de la FEC depuis le 28 mai 2008. Une telle extension devrait permettre aux autorités de prendre en compte les conclusions de l’analyse rétrospective actuellement conduite par les services du FMI au sujet de la collaboration entre le Mali et le FMI au cours des 10 dernières années, avant de se prononcer sur les suites à donner au programme en cours ».

« Après consultation des services du FMI, et sous réserve de l’approbation de la Direction générale du FMI, le Conseil d’Administration du FMI devrait considérer, en janvier 2011, les requêtes des autorités en vue d’une conclusion favorable de la cinquième revue de la performance du Mali sous l’accord au titre de la FEC et de l’extension de cet accord jusqu’à la fin 2011. La mission tient à remercier les autorités pour leur accueil chaleureux et leur coopération étroite ».

Par Oumar Diawara « Le Viator »

Le Coq 22/11/2010

ECONOMIE MALIENNE

Elle se porte bien dans l’ensemble

C’est le constat d’une délégation  du Fonds monétaire international (FMI) qui a effectué, du 28 octobre au 10 novembre, une mission au Mali en vue de conduire les discussions relatives à la cinquième revue dans le cadre de l’accord triennal avec le FMI au titre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC).  

C’est dans ce même cadre que la mission a échangé avec des autorités maliennes : entre autres, le Premier ministre Modibo Sidibé ; le ministre de l’Economie et des finances, Sanoussi Touré ; le ministre délégué au Budget, Lassine Bouaré ; le directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Oumar Ly ; des représentants de l’Assemblée nationale, de la société civile, des syndicats et du secteur privé…C’est toujours dans ce cadre qu’une conférence de presse a été animée le mercredi 10 novembre, dans la salle de conférence du ministère de l’Economie et des finances, par Christian Josz, chef de mission de la délégation du FMI.  

Déclaration de la mission du FMI

« Le programme du gouvernement malien appuyé par le FMI demeure sur la bonne voie, et la poursuite de politiques macroéconomiques prudentes est de bonne augure pour l’atteinte des objectifs du programme à fin 2010. Grâce à une pluviométrie favorable et de bonnes conditions de mise en place de la campagne agricole, la croissance économique est projetée à 4,5%, et l’inflation devrait être réduite au dessous de 1,5% en 2010. Le déficit budgétaire de base, qui exclut les dépenses en capital financées sur ressources extérieures, devrait  rester dans les limites programmées équivalentes à 2,4% du PIB. Le gouvernement malien réalise également des progrès notables dans la réduction du stock d’instances et d’arriérés de paiement. Les reformes structurelles, pour améliorer la gestion des finances publiques, appuyer le secteur agricole et renforcer le système bancaire, sont aussi mises en œuvre de façon satisfaisante.

« Un accord de principe a été obtenu pendant la mission sur les principaux  éléments du programme du Mali pour 2011. La croissance en 2011 est projetée à 6% grâce un rebond de la production aurifère, tandis que l’inflation devrait rester modérée. Le déficit budgétaire de base est ciblé à 1,9% du PIB, reflétant une augmentation de 6,5% des dépenses de santé et d’éducation de base financées sur ressources propres et propices à la réduction de la pauvreté, ainsi que l’équivalent de 0,7% du PIB de dépenses en capital financées par des recettes de privatisation de la SOTELMA ».

« Par ailleurs, les autorités maliennes ont manifesté leur souhait d’étendre jusqu’à la fin 2011 l’accord en vigueur au titre de la FEC depuis le 28 mai 2008. Une telle extension devrait permettre aux autorités de prendre en compte les conclusions de l’analyse rétrospective actuellement conduite par les services du FMI au sujet de la collaboration entre le Mali et le FMI au cours des 10 dernières années, avant de se prononcer sur les suites à donner au programme en cours ».

« Après consultation des services du FMI, et sous réserve de l’approbation de la Direction générale du FMI, le Conseil d’Administration du FMI devrait considérer, en janvier 2011, les requêtes des autorités en vue d’une conclusion favorable de la cinquième revue de la performance du Mali sous l’accord au titre de la FEC et de l’extension de cet accord jusqu’à la fin 2011. La mission tient à remercier les autorités pour leur accueil chaleureux et leur coopération étroite ».

Par Oumar Diawara « Le Viator »