Une presse en déclin qui s’adapte mal à l’évolution de la dimension numérique mondiale ; des jeunes qui manquent de formation et des responsables de presse soucieux de savoir comment boucler la fin du mois pour honorer les charges du personnel. Et dans cette quête du confort, de ce personnel et des siens, tout y passe, même l’inimaginable. Il y a donc lieu (sinon une nécessité absolue) d’organiser les états généraux de la presse afin de susciter une réelle prise de conscience et de trouver des solutions idoines au déclin des médias malmenés qu’ils sont par la prolifération des réseaux sociaux qui décrédibilisent de jour en jour cette noble profession.
Nous devons faire l’état des lieux de la presse pour décliner les forces (acquis), les faiblesses et les opportunités ainsi que les menaces ; dégager les perspectives en responsabilisant chaque propriétaire d’organes (écrits, parlés, télévisuels et en ligne) à suivre les recommandations à la lettre de ces états généraux ; sanctionner les manquements à l’interne pour éviter chaque fois de se retrouver devant la justice pour délits de presse.
Le constat est vraiment amer. Déjà, les journaux ne se vendent plus, la presse en ligne peine à démarrer et ne donne pas satisfaction, les télévisions ne sont pas regardées à cause des réseaux sociaux détenus par des immatures et des non professionnels de la presse. Alors, soit nous redressons la barre, soit nous coulons. À nous de choisir !
Mohamed Sacko
Journaliste/Communicateur