Le 9 janvier a vu la première prestation des équipes de la poule B. La Gambie tenant du titre s’expliquait face au Congo. Venu pour apprendre avec les autres équipes, selon son entraîneur, car étant à sa première participation à une phase finale de la CAN, le Congo a surpris plus d’un en remportant la partie par le score sans appel de 3 buts à 0. Les cadets maliens étaient opposés à leurs homologues de la Côte d’ivoire. Les poulains de Nouhoum Diané (entraîneur du Mali) n’ont pas réussi leur entrée dans la compétition. Ils se sont inclinés par le score de 1 à 2, cela avec un avantage d’un but à zéro à la mi-temps.
Le football, c’est marquer, inscrire, trouver le fond des filets. On a beau jouer sans concrétiser des occasions, cela ne mène à rien. C’est qui est arrivée à nos cadets, dimanche dernier, face aux Ivoiriens. Ils se sont créés les occasions les plus nettes de la rencontre, mais sans pouvoir les marquer. Nouhoum Diané a reconnu cette déroute de ses joueurs au micro de l’Ortm. «Rien n’a marché pour nous aujourd’hui. Nous avons pêché à tous les niveaux. La défense a commis d’énormes erreurs et l’attaque n’a pas été tranchante devant les buts adverses».
En tout cas, les nôtres sont avertis après avoir perdu banalement les trois points de cette rencontre. Ils ont désormais le dos au mur. S’ils veulent aller loin dans cette compétition ou espérer aller en finale afin d’avoir le billet de participation au mondial des cadets, ils doivent obligatoirement gagner leurs deux dernières sorties pour éviter tout calcul.
Les deuxièmes journées commencent ce 11 janvier avec les rencontres de la Poule A. L’on aura d’abord le duel entre les deux vaincus de la première journée, le Burkina Faso et le Sénégal qui ont chacun obligation de gagner pour se relancer dans la course. Ensuite, il y aura l’explication entre Rwandais et Egyptiens.
Demain mercredi 12 janvier, nos cadets tenteront de se relancer dans la course contre la Gambie. Mais avant, Congolais et Ivoiriens joueront. Un deuxième faux pas est donc interdit à Diané et à ses hommes.
Hadama B. Fofana
11/01/2011
