Burkina: retrait d’un projet de réforme de la Constitution

Plusieurs milliers de manifestants ont réussi à pénétrer dans l’Assemblée nationale burkinabè, où devait se tenir le vote de cette révision constitutionnelle. Plusieurs bureaux, dont celui du président du Parlement, ont été ravagés par les flammes, mais l’hémicycle, mis à sac, semblait encore épargné par l’incendie à 11h00, a constaté un correspondant de l’AFP.

D’épaisses fumées noires sortaient par les fenêtres brisées du Parlement. Du matériel informatique a été pillé et des documents en papier incendiés.

Les forces de l’ordre, qui avaient commencé par tirer au gaz lacrymogène sur les manifestants, ont ensuite battu en retraite.

Pour le 3e jour, les manifestants protestent contre une réforme de la constitution ouvrant la voie au maintien au pouvoir de Blaise Compaoré. Le mandat du président, au pouvoir depuis le coup d’Etat de 1987, expire l’année prochaine. En l’état actuel, après deux septennats et deux quinquennats, la Constitution ne lui permet pas de briguer un nouveau mandat.

(ats / 30.10.2014 12h43)