AUROSCOOP

En clair, au regard de la vague d’hostilités de plus en plus prononcées, surtout du côté du front social, de nombreuses Adémistes craignent une redite du scénario du Code des Personnes et de la famille. Ils penchent donc pour une retenue de la part de leur formation politique afin de ne pas connaître la même déconvenue. Il ne serait pas donc étonnant si le PASJ rechignait à aller au charbon au nom du référendum.

AFFAIRE DU DÉPUTÉ DEÏTI SIDIMO:L’Algérie joue-t-elle franc-jeu ?

Les événements sont allés vite depuis la révélation du dossier  Deïti Sidimo par AURORE. Parlementaire du PDES – et non plus de l’URD comme nous l’écrivions -, l’élu des habitants de Tessalit est déjà l’objet d’une procédure de levée d’immunité enclenchée par le Bureau de l’AN, en vertu notamment  des nouvelles dispositions du Règlement Intérieur revisitée en début de législature. L’intéressé s’est quant à lui évaporé dans la nature et les différents témoignages convergent toutes vers sa localisation en zone algérienne.

Le hic, c’est que ce même pays est demandeur de sa levée d’immunité auprès des autorités maliennes, en vertu notamment d’une dénonciation par des narcotrafiquants interpellés par ses autorités policières.

Il nous revient, de source digne de foi, que le Deïti Sidimo n’est d’ailleurs  pas le seul présumé trafiquant de stupéfiants qui trouve refuse en Algérie, un voisin qui ne donne pour l’heure aucune preuve convaincante de sa volonté d’aider au combat de la criminalité transfrontalière.

EX-HÔTEL  »MARIÉTOU PALACE:Les nouvelles prétentions de Babani

Criblé de dettes et dans la déchéance depuis longtemps, l’ancien richissime malien, Babani Sissoko alias Baba Sora, ne semble épargner aucun moyen de se relever des abysses où il est plongé. Par ces temps de confusions autour des avoirs et investissements libyens au Mali, il nous revient, de source crédible, qu’il lorgne à nouveau du côté de cet imposant immeuble sur les berges du Niger. Annoncé au départ pour devenir  »Mariétou Palace », le joyau est finalement entré dans la chaîne hôtelière  »Malibya », grâce notamment à une cession en bonne et due forme aux libyens dont l’investissement a d’ailleurs permis de l’achever.

Mais depuis un certain temps, il semble que le député élu à Keniéba ne désespère pas que la chute de Moammar Kadhafi lui retourne son ancienne possession. Il aurait en effet confié à des proches avoir cédé l’hôtel et non le domaine foncier sur lequel il est construit.

Aurore 15/09/2011