AU FIL DE LA SEMAINE

SNJ : Les 700 jeunes recrues du 2e contingent des jeunes non fonctionnaires à Bapho

Les officiels présents au départ des 700 jeunes recrues du 2e contingent des jeunes non fonctionnaires pour Bapho

La Direction des écoles militaires a procédé à la cérémonie de départ de 700 jeunes recrues du 2e contingent des jeunes non fonctionnaires pour la formation commune de base du Service National des Jeunes (SNJ) au Centre d’Instruction de Bapho.

Organisée le mardi 5 octobre 2021, la cérémonie a été présidée par le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne.

Dans son intervention, M. Mossa Ag Attaher a fait l’analyse des trois principales fonctions du Service National des Jeunes à savoir : la formation commune de base qui vise à forger, à façonner des jeunes pétris du sens de la maîtrise et de la connaissance de soi ;

la formation morale qui permet de faire des jeunes des acteurs de la consolidation de l’Etat-Nation qu’est le Mali et en fin une formation professionnelle visant à renforcer chez les jeunes leur employabilité et leur insertion dans le tissu socioprofessionnel en vue de faire d’eux des acteurs socio-économiques qui contribueront efficacement à l’émergence économique et sociale du Mali.

Selon le Directeur général du SNJ, le Colonel Tiémoko Camara, les 700 jeunes recrues, dont 202 demoiselles, ont été sélectionnées sur 4 350 candidats sur la base des critères définis.

La formation est entièrement prise en charge par le budget de l’Etat. Cette formation initiale (commune de base d’un semestre) sera assortie d’une formation professionnelle de 10 mois et 2 mois de prise en main.

 

PRESSE ET JUSTICE : Bientôt un pôle économique et financier unique à compétence nationale

Le président de la Maison de la Presse, Bandiougo Danté et le ministre de la Justice, Mamoudou Kasongué

La seconde édition des Journées d’échanges entre la presse et les acteurs de la justice a eu lieu à la Maison de la presse le 5 octobre 2021.

«L’institution d’un pôle économique et financier unique à compétence nationale : quel impact sur la lutte contre la corruption ?» !

Tel était le thème de cette édition.

 Selon le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des sceaux, plusieurs  textes sont concernés, notamment la relecture de certains textes et la création d’un nouveau pôle économique et financier unique à compétence nationale.

Parmi les réformes judiciaires envisagées par les autorités en place, figure la relecture de certains textes dont «le code pénal, le code de procédure pénale et le code civil».

Après ces réformes, un procureur ne pourra plus par exemple classer un dossier sans suite en matière de délinquance financière.

Et avec la création des chambres criminelles au niveau des tribunaux de grande instance, les cours d’assises vont disparaître.

Au niveau du Conseil supérieur de la Magistrature, il est prévu de réduire les pouvoirs du président et du ministre en charge de la Justice, notamment la suppression de leurs voix dans les délibérations. 

 A l’issue des échanges, le ministre Mamoudou a annoncé que le gouvernement ambitionne de créer un pôle économique et financier unique à compétence nationale.

«Schématiquement, cette nouvelle institution remplace les trois pôles économiques et financiers de Kayes, de Mopti et de Bamako, et se caractérise par l’élargissement de la compétence-matière, la prise en charge de toute la chaîne de traitement des infractions économiques et financières, à savoir la poursuite, l’instruction et le jugement, la spécialisation de ses animateurs, et la mise en place d’une batterie de mesures conservatoires, notamment les saisies des biens appartenant aux personnes poursuivies, pour garantir l’efficacité des procédures», a-t-il précisé.

 

AFRIQUE SUBSAHARIENNE : La fin de la récession en marquée par une fragile relance cette année

Awa Meïté (styliste, à gauche) et Aminata Danioko dite Ami Yerewolo (rappeuse), deux ambassadrices qui militent la transformation locale du coton malien

L’Afrique subsaharienne devrait sortir de la récession causée par la pandémie du Covid-19 avec un niveau de croissance attendu à 3,3 % pour 2021. Une progression d’un point de pourcentage par rapport aux prédictions d’avril 2021, selon la dernière édition de «Africa’s Pulse», le rapport semestriel de la Banque mondiale sur la situation économique régionale. A l’heure actuelle, ce rebond tient au prix élevé des matières premières, à l’assouplissement des mesures mises en place pour lutter contre la pandémie et la reprise du commerce international. La relance reste néanmoins fragile, en raison du faible taux de vaccination sur le continent, des préjudices économiques prolongés et du manque de dynamisme de la reprise.

Selon les analyses de «Africa’s Pulse», la croissance devrait avoisiner les 4 % en 2022 et 2023, accusant un retard dans la relance par rapport aux économies avancées et aux marchés émergents, reflet d’un investissement en berne en Afrique subsaharienne.

«Un déploiement plus rapide des vaccins permettrait d’accélérer la croissance régionale pour l’amener à 5,1 % en 2022 et 5,4 % en 2023, l’allègement des mesures de confinement stimulant la consommation et l’investissement», a indiqué Albert Zeufack, économiste en chef pour la région Afrique à la Banque mondiale

L’étude fait état d’une relance économique hétérogène selon les pays de la région avec pour les trois principales économies (Angola, Nigeria et Afrique du Sud) une croissance attendue à respectivement 0,4 %, 2,4 % et 4,6 %. L’Afrique du Sud et le Nigeria mis à part, le reste de l’Afrique subsaharienne a su rebondir plus vite avec un taux de croissance de 3,6 % en 2021. Le rapport souligne la tendance positive des réformes structurelles et macroéconomiques que les pays africains ont su mettre en œuvre à l’occasion de la crise.