ASSOCIATIONS Grincements de dents à Tabital Pulaku

 

« Cette crise est née de l’abandon de certains responsables et de leur volonté de récupérer l’association pour ceux qui font partie des responsables qui l’ont anéantie au cours du mandat 2010-2014 par une gestion obsolète. Pour ce faire, certains responsables ont décidé de tenir un congrès alors que les rapports d’activités ne sont pas disponibles. D’autres sont d’accord pour la tenue mais après que tous les rapports d’activités aient été faits et approuvés », a expliqué Gouro Diallo, le principal conférencier. Selon lui, après plusieurs tentatives de rapprochement de point de vue entre les uns et les autres, les sages ont demandé que le congrès se tienne avec les documents appropriés.

Pis, ces sages demandèrent au secrétaire général et à son adjoint de rédiger ce rapport à partir de certains rapports sectoriels peu fiables et qu’il faut absolument redresser. Ainsi, dans leur travail de centralisation de ces rapports sectoriels, ils relevèrent beaucoup de points incompréhensibles.

Le relevé de ces points ayant été transmis au président du bureau sortant, le député et ancien ministre, Amadou Cissé dit Djadjiri pour traitement, du coup le secrétaire général adjoint fut surpris du refus catégorique de les traiter.
Au nombre des points de divergence, il y a le refus catégorique du président sortant et de ses deux vice-présidents à traiter certaines informations. Ici, fera remarquer M. Diall, au moment où le congrès devrait se tenir, aucun des rapports ne mentionne le programme d’activités et le budget de la commission pour permettre la comparaison.

Aussi, la plupart des rapports des commissions n’ont pas mentionné leurs membres au complet, alors que la connaissance de ceux-là est indispensable pour la crédibilité du rapport final. Sans oublier l’exigence d’identifier certains membres du bureau dont les noms sont cités dans la malversation du titre foncier de Tabital Pulaaku international qui n’est pas toujours élucidée.

La situation de ce TF n’est mentionnée dans aucun rapport. Un autre point qui divise, c’est le fait que certains rapports ne déclarent pas le déficit ou l’excédent de leur activité, c’est le cas de la commission ad hoc et la radio FM.

Les frondeurs ont ajouté que la cotisation des Maliens résidant à Libreville au Gabon pour 18,5 millions de F CFA destinée au perfectionnement de la radio FM n’est toujours pas élucidée auprès du bureau exécutif de l’Association.

En d’autres termes, les membres de l’Association ne comprennent pas le fait que le rapport de la commission ad hoc ne rapporte pas l’expression financière de la participation des partenaires comme la Minusma, le HCR, la GIZ, et la Coopération française.

Des raisons suffisamment objectives, selon eux, de désavouer la tenue du 3e congrès prévu ce samedi au CICB. Les mécontents n’écartent pas de créer un bureau parallèle.

Alpha Mahamane Cissé

Source: L’ Indicateur Du Renouveau