Après le rapt de 2 Français au Niger, les ravisseurs courent toujours.

Le 4×4, immatriculé au Bénin, si on en croit les témoins de l’enlèvement, s’est donc dirigé vers la frontière malienne, située à 200 km au nord de Niamey. Ce qui explique la chasse engagée par les forces de défense et de sécurité sur tous les principaux axes reliant le Niger au Mali à partir de la capitale nigérienne. Et selon la radio nationale nigérienne, un premier accrochage a déjà eu lieu la nuit dernière entre les preneurs d’otage et les forces de l’ordre.

La Voix du Sahel dit que le chef de l’unité de l’armée a été grièvement blessé lors de cet accrochage. Les ravisseurs n’auraient qu’un seul véhicule et selon différentes sources, ils n’auraient pas réussi, pour le moment, à quitter le territoire nigérien. La frontière avec le Mali est actuellement fermée.

Jusqu’à présent, aucune revendication n’a encore été communiquée. A l’heure qu’il est, rien ne permet d’affirmer qu’il s’agit du même groupe qui a enlevé 5 Français, un Togolais et un Malgache dans le nord du Niger en septembre dernier. Ces employés du groupe nucléaire français Areva sont détenus dans le désert malien.

Par RFI 08/01/2011