Selon le ministre, des défis restent à relever concernant l’emploi et la formation au Mali. Il a dressé un lien de cause à effet entre notre niveau de développement et nos capacités techniques. Selon lui, ce ne sont pas les ressources naturelles qui font défaut chez nous, plus que chez les autres. Mais encore faut-il que nous ayons les moyens techniques de les exploiter. La cause fondamentale de la pauvreté réside dans la faiblesse que de ce qu’on tire de son travail. Ce manque de compétence des ressources humaines tient au fait que 80 % des travailleurs ne doivent leur formation qu’à leur famille, a expliqué Ibrahima Ndiaye.
C’est dire que toute initiative dans le domaine de la formation mérite d’être saluée, tant il y a un déficit préjudiciable au développement. Trainis intervient, selon le ministre, dans un secteur considéré comme stratégique, et « c’est un soutien à ce que le gouvernement a entrepris », indique-t-il. Trainis, selon son Directeur Général, est une initiative de 20 collaborateurs. 9informatique continue d’exister et s’occupe uniquement du domaine de l’Informatique, pendant ce temps, Trainis qui a pris pour son compte le personnel de 9i training, ne s’occupe que de la formation. 40 % des formateurs des séminaires internationaux sont des étrangers, a expliqué Daouda Coulibaly. Selon lui, promoteurs de société de droit malien, ils viennent d’être rejoints par un investisseur français.
B. Daou 16/02/2011
