Coupe Sotelma-Malitel de judo à Kayes La Ligue de Bamako au firmament de la compétition

Le Centre sportif « Touba Club » de Kayes N’di a abrité le samedi 14 mai 2016, la première édition de la Coupe Sotelma Malitel de judo. L’événement était présidé par Sékou Sogodogo, Secrétaire Général de la Fédération malienne de judo, en présence de l’Entraîneur national Me Abdoulaye Aziz Théra et de plusieurs personnalités sportives de la Cité des Rails.
La délocalisation de cette compétition à Kayes est une volonté politique de la Fédération malienne de judo pour permettre aux pratiquants régionaux de faire valoir leurs talents. Selon le Directeur technique de la Fédération, Me Boubou Sidibé, le choix de la ville de Kayes pour abriter la première édition s’explique par le fait que Kayes est la première région du Mali et du judo. De ce fait, il fera savoir que la fédération malienne de judo est dans l’obligation de sortir de sa léthargie pour faire honneur à notre pays qui préside l’Union Africaine de judo, à travers Habib Sissoko:  » Au niveau de la commission technique, on veut sillonner toutes les régions pour permettre aux régionaux de mieux s’exprimer chez eux. C’est pourquoi nous avons commencé par ici et la prochaine étape est prévue à Ségou », s’est exprimé Me Boubou Sidibé. Abordant dans le même sens, le Secrétaire Général de la Fédération, Sékou Sogoba, a martelé que l’objectif du présent événement est de promouvoir le judo à Kayes.  » La fédération fera tout pour que les jeunes aient un cadre de divertissement », a-t-il fait savoir. Pour la compétition proprement dite, tous les ingrédients étaient réunis par les organisateurs pour que la fête soit d’une belle facture. Au total, 26 athletes dont 4 filles ont pris part à la compétition. Après les pésées et les éliminatoires, place aux finales. Pendant dix bonnes minutes, l’assistance a eu droit à deux belles empoignades. Chez les filles, la partie fut âprement disputée entre Assetou Traoré et Aichata Traoré. Au finish, c’est la première citée qui a imposé sa marque à son adversaire du jour par yugo, qui est la première valeur du judo. Chez les messieurs, ce fut une promenade de santé pour Lamine Kanté, qui, avec une simplicité inouïe a mis au respect Moussa Niambélé, à travers un ipon spectaculaire. Ainsi, les athlètes de la Ligue de Bamako remportent la première édition de la Coupe Sotelma Malitel de Kayes. Après la ville de Kayes, la nouvelle cible de la Fédération Malienne de judo est la Cité des balanzans.
Moussa DIARRA, chargé de Communication de la Fédération Malienne de judo.
Affaire Idrissa Traoré ‘’ Essien’’
Nous avons saisi la CAF pour sa non qualification au club et non contre sa suspension » dixit le Manager Général du Stade malien de Bamako
Depuis la disqualification du Vita Club de Kinshasa de la RD Congo de la phase de poule de la Champion’s league africaine suite à une plainte du Stade malien de Bamako sur la non qualification de leur joueur, Idrissa Traoré ‘’Essien’’ au compte du Vita Club auprès de la CAF et de la FIFA, la polémique ne cesse d’enfler tous les jours avec son lot de commentaires, d’accusations, d’interprétations et d’explications tant au Mali qu’en RD Congo. Pour en savoir plus nous nous sommes entretenus avec le manager général des Blancs de Bamako en la personne de Cheick Diallo qui nous explique les raisons qui ont poussé le Stade malien à agir ainsi.
D’entrée de jeu Cheick Diallo dira qu’il a la conscience tranquille face à ce qu’on appelle désormais l’affaire Idrissa Traoré ‘’Essien’’. « Ça fait une année que nous courions derrière les responsables du Vita pour nous qu’ils nous mettent dans nos droits. La dernière en date c’est lors de notre match retour contre Zesco United où nous avons transité par Kinshasa (et sur leur invitation s’il vous plait) où nous avons échangé de 11 h à 18h avec certains de leurs responsables. Nous devrions nous rencontrer le lendemain matin mais ils sont restés invisibles jusqu’à notre départ pour la Zambie. Pire ils sont allés jusqu’à dire que le joueur ne nous appartient pas alors que c’est le DTN et le Coach Florent Ibengué et moi qui avons discuté sur le montant du joueur à Bamako dans un restaurant huppé de la place l’année dernière. C’est là que nous avons compris qu’ils sont en train de nous tourner en rond donc une véritable mauvaise foi » confie-t-il. A la question de savoir pourquoi attendre une année pour porter une plainte auprès de la CAF, Cheick Diallo explique «Face au refus total du Vita Club de nous payer le montant du transfert du joueur dont nous sommes tombés d’accord à Bamako et malgré nos multiples démarches et mises en garde auprès des responsables du club pour que nous puissions entrer dans nos droits, rien ne fit. Ce qui nous a agacé c’est lorsque nous nous sommes rendus compte que le joueur dispose du certificat international de transfert(CIT) que le Mali n’a pas donné et surtout lors de notre rencontre à Kinshasa qu’’aucun passage d’Essien au Stade malien n’est mentionné nulle part sur son TMS, nous avons compris que les Congolais n’étaient pas du tout sérieux avec nous. C’est là que nous avons décidé de porter une plainte auprès de la CAF pour que nous soyons dans nos droits à savoir obtenir notre argent ». A la question de savoir aussi comment le club Sud-Africain a su que le joueur malien a été suspendu de quatre matches en champion’s league africaine 2015 pour qu’il émette une réserve contre le Vita, Cheick Diallo explique encore « Comme vous le savez, tous les TMS des joueurs sont fichés au niveau de la CAF et de la FIFA. C’est en parcourant les TMS d’Essien que la CAF s’est rendue compte que c’est elle même qui a suspendu le joueur en 2015 pour quatre matchs dont trois matches n’ont pas été purgés et pire que le CIT utilisé par le Vita Club n’a pas été délivré par le Mali comme il se doit. Vous comprendrez que ce n’est pas le Stade qui a informé le club Sud-Africain. Du coup les congolais n’ont qu’à s’en prendre eux-mêmes et ils doivent reconnaitre qu’ils ont commis une faute administrative en faisant jouer le joueur sachant qu’il est suspendu. Ils ont joué avec le feu avec nous et ils ont perdu. En tout état de cause sur cette affaire j’ai une conscience tranquille. Contrairement à ce qu’on tente de faire croire si tel était le cas pourquoi ne pas en parler aux autres équipes éliminées par le Vita Club avant leur dernier match qualificatif pour la phase de poule de la champion’s league. » Pour Cheick Diallo, ce n’est pas seulement contre le Vita Club mais contre tous les autres clubs qui utilisent frauduleusement les joueurs du Stade et qui refusent de mettre le club dans ses droits. « Nous sommes contraints de le faire parce que nos supporters et nos détracteurs nous accusent d’avoir détourné les fonds de tous les joueurs qui sont partis. Je peux dire aujourd’hui que ces différentes plaintes sont en train de porter leurs fruits car l’Espérance de Tunis vient de payer la totalité des fonds du transfert d’Abdoulaye Sissoko ». Pour le Manager Général des Blancs de Bamako, Cheick Diallo, si Essien n’appartenait pas au Stade malien comme le disent les congolais pourquoi ils nous ont demandé de leur livrer le CIT lors de notre passage à Kinshasa et aussi pourquoi la CAF s’est référée aux trois matches de suspension qui lui ont été infligées l’année dernière sachant que le joueur évoluait au Stade malien. « A ce que je sache c’est en jouant avec le Stade en 2015 et non un autre club en champion’s league qu’Essien a obtenu un carton rouge. Donc si les responsables du Vita avaient été sérieux, sincères et vigilants, cette erreur administrative ne les arrivera pas du tout. D’ailleurs leur président a reconnu cela et a appelé ses supporters au calme ». Répondant à nos questions sur les critiques acerbes dont il fait l’objet par les supporters de son club, Cheick Diallo déclare « Je suis arrivé au Stade en 1970 par amour et aujourd’hui je le suis par devoir et pour cela j’assume tout ce qu’on dira sur moi. Par contre, j’ai la conscience tranquille par rapport à tous les ragots concernant le cas Essien. Le jour où on me dira de partir, je vais courir comme un fou sans le moindre regret ». confie-t-il. Pour ceux qui ne le savent pas encore le coût du transfert d’Idrissa Traoré est estimé à 100 mille dollars et quant à celui d’Abdoulaye Sissoko, il est estimé à 200 mille dollars.
Saïd
Bras de fer ligue de football de Ségou-Reveil club de San – Commission centrale de Recours de la FEMAFOOT
La ligue de football de Ségou contre-attaque
Source: Le Débat 13/06/2016.