Violation du Siège : ADP-MALIBA envisage porter plainte contre le gouvernement

Le dimanche dernier, l’ADEP-MALIBA a animé une conférence de presse à son siège pour dénoncer la répression folle de la marche pacifique du 2 juin par le gouvernement. L’ADP-MALIBA dont le siège a fait l’objet de cible de tirs de gaz lacrymogène a informé la presse sur la plainte qu’il devra déposer prochainement pour agression de son Siège et violation des droits de l’homme.

Amadou Thiam, le conférencier, au cours de cette conférence de presse, a évoqué les raisons qui ne sont autres qu’une dénonciation des violations du Siège de leur parti qui ne faisait pas partie de l’itinéraire de la marche. Selon lui, ils ont violé le Siège en gazant des gens à l’intérieur du siège de l’ADP-Maliba.

Il faut souligner que plus de deux cents mouvements composés de partis politiques et organisations ont initié cette marche au cours de laquelle le siège de l’ADEP-MALIBA s’est transformé en zone de réclusion pour l’opposition. Ce qui a coûté au parti des dégâts énormes enregistrés.

Les chefs de parti ne doivent pas être agressés, violentés au cours d’une marche selon les lois, a laissé entendre le conférencier.  C’est la toute première fois dans l’histoire du Mali. « Vous avez reçu quelque chose de spectaculaire hier. Vous avez reçu à libérer la démocratie qui était en train d’être prise en otage. Vous avez reçu à libérer le peuple », a-laissé entendre Amadou Thiam. 

Alors, après constat d’huissier, le comité exécutif du parti a décidé de porter plainte contre le gouvernement pour les dégâts commis et les violations contre les droits de l’homme au cours de cette marche pacifique.

Par un communiqué le candidat du parti, Alou Diallo, a condamné cette répression contre les manifestants pacifiques le 2 juin dernier. Ils dénoncent la main mise de l’État sur l’ORTM qui semble devenir un média au service d’un parti au pouvoir. Tous les membres du parti ADEP-MALIBA se disent dévoués pour la cause du Mali et sont décidés pour la marche du 8 juin prochain.  C’est à ce titre que Madame Koné Ada Bocoum, présidente de la commission de la femme,  a lancé un appel aux femmes pour qu’elles sortent massivement lors de la prochaine marche du 8 juin 2018.

                                                                                                                                 

K. Kevin

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