Vérités sur l’élection du Président du Conseil des Maliens de France, le 24 mai 2014 au Consulat….

2-    Une commission générale de renouvellement est prévue par ledit accord pour organiser une élection transparente et crédible, prévue le 03 mai 2014, sous la supervision du HCME; suivie de la mise en place d’un bureau selon un mode proportionnel spécifique.

3-    Malheureusement le déroulement de ce processus de renouvellement a connu de graves irrégularités qui mettent en cause la transparence et la crédibilité de l’élection du président du Conseil de France.

4-    Ces irrégularités expliquent d’ailleurs que, l’élection n’a pu se tenir que 3 semaines plus tard, c’est-à-dire le 24 mai 2014 au lieu du 03 mai comme prévu.

5-    La Commission n’a jamais pu mettre à disposition des candidats, le fichier électoral définitif dans un délai de 10 jours avant le jour de l’élection, comme convenu dans l’accord. Cela a constitué une difficulté majeure et a entaché l’élection du Président.

6-    La non-disponibilité du fichier est due au refus de 3 des 4 candidats à cautionner le vote multiple que la commission proposait d’accorder à un même électeur. Dès le rejet de cette proposition, le fichier concocté à cette fin était devenu obsolète.

7-    En plus du changement des noms de certains délégués d’associations, il fallait aussi tailler dans le nombre des associations favorables aux autres candidats.

8-    Pour cela, la Commission, après avoir accepté l’inscription de 96 associations dont 79 proches de ces derniers, a décidé de les exclure du collège électoral prétextant le non-respect d’uncertain délai ou autre.

9-    En même temps, des informations mensongères vont circuler laissant croire : d’abord au retrait de la candidature de Cissé, ensuite que le CBMF voulait tricher en inscrivant quelques 79 associations.

10-    En fait, rien ne devait s’opposer à ces inscriptions, car durant 5 années le CBMF était laseule structure habilitée à enregistrer de nouvelles adhésions. C’était le représentant légitime du HCME en France de 2008 à 2013.

11-    Et pourtant, la Commission s’est permised’exclure certaines de ses associations et de validerplus de 103 associations du HCMFen tant qu’anciens membres ; dont 47 vont bénéficier du tarif « cotisant » leur permettant de participer au vote. Celles-ci n’avaient jamais adhéré au HCME avant le début du processus de renouvellement.

12-    Malgré les protestations vigoureuses des délégués du CBMF, et une requête auprès de la délégation du HCME qui n’a pas daigné trancher cette contestation ; ces 47 associations vont favoriser l’élection du candidat du HCMF.

13-    Tandis que le CBMF est la seule structure légitime, il s’est vu refuser ses 79 associations, qui avaient été enregistrées dans un premier temps, puis rejetées la veille de l’élection avec 17 autres. 96 associations seront victimes d’une décision d’exclusion par la commission. Le but étant de tailler dans le potentiel d’électeurs des autres candidats.

14-    Pour la première fois dans l’histoire d’une élection, il a été décidé d’accorder le droit de vote par tirage au sort, aux 48 associations, premières arrivées du bureau n°5 sur un total de 96 concernées. L’autre moitié sera exclue purement et simplement.

15-    Contrairement à ce qui se raconte, le candidat Cissé ne s’est jamais engagé à accepter cette décision. Il avait porté la question devant M. Sylla le président du HCME, qui n’a pu trancher ; et Cissé a contesté cette décision arbitraire et injuste.

16-    Ces évènements malheureux et tant d’autres, qui procèdent de calculs partisans de la part de la commission, et l’impuissance de la délégation du HCME ont entaché profondément les résultats de l’élection du Président du Conseil le 24 mai 2014.

17-    Malgré l’engouement qu’il a suscité au sein des Maliens de France, ce scrutin dans sa préparation et son déroulement a été une parodie de démocratie car les règles du jeu n’ont pas été justes et équitables pour tous les candidats.

18-    La commission s’est crue autorisée à redéfinir sa mission et à fixer ses propres critères ; elle a usurpé ainsi des pouvoirs sans consulter les signataires de l’accord.

19-    La duplicité de son Président, ainsi que le fonctionnement approximatif de cette commission, avéré par l’inexistence de procès-verbal sur les grandes décisions tout au long du processus, prouvent que cette structure était au service d’un candidat.

20-    Aujourd’hui on peut le dire sans se tromper, l’action de cette commission a surtout contribué à diviser les Maliens de France au lieu de sceller l’unité.

21-    À ce jour, aucun bureau n’a pu être constitué car des tripatouillages sont en cours pour tenter d’accaparer l’essentiel des postes au profit du président élu ; pourtant les modalités de répartition ont été préalablement déterminées par l’accord du 4 avril 2014.

22-    Même si nous ne ferons rien contre l’unité de la communauté, nous n’accepterons pas non plus que certains fassent n’importe quoi avec notre avenir. Le bureau sera équitable selon les termes de l’accord ou ne le sera pas donc sa représentativité sera contestable.

23-    En acceptant l’élection du 24 mai 2014, nous avons privilégié surtout l’apaisement et le sens de notre responsabilité au sein de la Communauté malienne de France.

Fait à Bagnolet, le 06 juin 2014.
La Direction de campagne de Mahamadou Cissé

Diasporaction.com 2014-06-09 13:37:33