Un mois après la signature de l’accord de Ouaga Le Comité de suivi fonde un espoir sur le dialogue i


Au cours de cette première réunion à Bamako, l’on notait également la présence du représentant de la force serval, des ambassadeurs de l’Algérie au Mali, du Nigéria, de la Mauritanie, de la Cedeao, des représentants des groupes armés touareg, de la Minusma et d’autres acteurs. Après les travaux du comité, un point de presse fut animé pour éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale.

Le premier conférencier, Chef de la MINUSMA, M. Bert Koenders fera savoir que la réunion a été constructif et qu’il y’a eu des avancées notoires sans autres formes de développement des discussions qui ont eu lieu au cours de la journée.

« Cette rencontre intervient un mois après la signature de l’accord de Ouagadougou du 18 juin 2013. Elle a permis aux membres du Comité (le gouvernement de transition du Mali, le Mouvement national pour la Libération de l’Azawad, le Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad, et les parties adhérentes en l’occurrence, le Mouvement Arabe de l’Azawad et la Coordination des Mouvements et Forces Patriotiques de Résistance, représentants du Médiateur et du Médiateur associé de la CEDEAO, des représentants de la Commission de la CEDEAO, de l’UA, de l’ONU, de l’UE, de l’OCI, de l’Algérie, de la France, de la Mauritanie, du Niger, de la Suisse et du Tchad) de passer en revue les points suivants:

les arrangements sécuritaires; la mise en œuvre de l’accord notamment les mesures de confiance, la justice et la réconciliation; et la mobilisation financière et technique » c’est ce qui ressort du communiquer du comité de suivi et d’évaluation lu par le représentant du gouvernement malien, Moulaye Zeini. Avant d’ajouter que les membres du Comité de Suivi ont également adopté le règlement intérieur de leur structure.

Les membres du Comité se sont engagés à tout mettre en œuvre pour continuer à créer un environnement propice à la tenue de l’élection présidentielle, à l’ouverture des pourparlers de paix et à prendre des dispositions appropriées pour apporter des réponses concrètes aux attentes des populations sur le plan humanitaire, politique, économique, social et culturel.
En tenant leur première réunion à la veille de l’élection présidentielle, les membres du Comité ont voulu non seulement maintenir l’esprit de dialogue et de concertation entre les parties maliennes mais également mettre sur pied une base solide pour la tenue du dialogue inclusif futur qui devra permettre d’aboutir à une paix globale et à la réconciliation entre les Maliens. Le Comité a passé en revue toutes les étapes de mise en œuvre de l’accord.

Il a félicité la Commission Technique Mixte de Sécurité pour les progrès fait dans le cadre de la mise en œuvre du cessez-le-feu, notamment le cantonnement, le retour des forces de défenses et de sécurité et le retour de l’administration. Il a examiné les difficultés rencontrées, enregistré les doléances faites par les Parties, et pris acte du retard dans la mise en œuvre des mesures de confiance.

A cet effet, le Comité a lancé un appel pressant à toutes les parties concernées pour accélérer l’application de l’accord pour que soient respectés les engagements pris, afin de créer un climat propice à la poursuite du dialogue. Il a demandé également à la communauté internationale d’apporter une assistance financière nécessaire à la réalisation harmonieuse des dispositions de l’Accord préliminaire. Selon Moulaye Zeini, cette réunion permettra de faire des avancées positives pour le bien être du peuple malien.

Le Comité a souhaité que ce climat continue, notamment à travers les contacts directs entre les parties, pour favoriser l’entente et l’opérationnalisation de l’accord global de paix. Ibrahim Ag Mohamed Assaleck du Mnla a fait savoir que les parties maliennes signataires et adhérentes à l’accord préliminaire lancent un appel à toutes les populations maliennes à l’apaisement et à la retenue; demandent que tous les maliens s’abstiennent de tout acte ou propos de nature à inciter à la violence, à la haine, et à toute confrontation intercommunautaire;  encouragent les populations à maintenir un climat favorable au bon déroulement du processus électoral et à donner la chance à la paix, sur la base du dialogue inclusif et dans un objectif de la réconciliation nationale.

Aguibou Sogodogo

lerepublicainmali 2013-07-23 08:36:40