Paris, France – La solidarité a résonné en rythme le week-end dernier dans la capitale française. À l’initiative de la diaspora burkinabè de France, un concert caritatif animé par l’artiste engagé Smarty a permis de récolter une somme significative en faveur des enfants vulnérables du Burkina Faso.
Organisé dans une salle comble, l’événement a rassemblé plusieurs centaines de spectateurs, venus non seulement pour vibrer au son du rappeur burkinabè, mais aussi pour répondre à un appel à la générosité. Sous le thème « Unis pour l’avenir de nos enfants », la soirée a mêlé musique, témoignages, et engagements forts.
Selon les organisateurs, les recettes de la soirée – billetterie, ventes de produits dérivés, dons spontanés – seront intégralement reversées à des structures éducatives et sanitaires opérant dans des zones rurales du Burkina Faso, particulièrement affectées par la crise sécuritaire.
Prenant la parole sur scène, Smarty a rappelé l’importance de « rester solidaires, malgré la distance », soulignant que la musique peut être « un levier puissant pour éveiller les consciences et soutenir des causes justes ». L’artiste, connu pour ses textes militants et son attachement à l’Afrique, a offert une performance énergique ponctuée de messages d’espoir et de résilience.
Présents à ses côtés, des représentants d’associations burkinabè en France, des élus locaux et des partenaires de la société civile ont salué l’élan de mobilisation. « Ce concert est la preuve que la diaspora reste connectée aux réalités du pays. Chaque billet acheté, chaque don, c’est une main tendue à un enfant dans le besoin », a confié un membre du comité d’organisation.
L’événement marque une nouvelle étape dans les actions solidaires portées par les Burkinabè de l’étranger. D’autres initiatives, telles que des campagnes de fourniture scolaire et de soutien psychologique aux enfants déplacés, sont déjà en préparation.
Une chose est sûre : le concert de Smarty n’était pas qu’un simple moment musical, mais bien un acte d’engagement citoyen. Et pour les enfants burkinabè, c’est une note d’espoir supplémentaire dans un contexte où chaque geste compte.
rédaction
diasporaction.fr
