SIGNATURE DE LA COALITION POUR L’ALTERNANCE ET LE CHANGEMENT Les opposants à IBK s’organisent

 

Hier dimanche a eu lieu au Palais de la culture de Bamako, la cérémonie officielle de signature du manifeste par les partis politiques, les leaders d’associations, militants politiques, leaders d’opinion, personnalités. Des acteurs politiques et de la société civile ont pris d’assaut le Palais de a Culture. On peut citer entre autres  le président de l’Urd Soumaila Cissé, le président du Parena, le président de l’ADP-Maliba, Amadou Thiam, le président du Parena, TiébiléDramé, le président de la Plateforme pour le changement, Moussa Sinko Coulibaly, le président de la FAD, NouhoumSarr, l’avocat du président du CDR Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath, le président de Kaoural, Mohamed Salia Touré du Mouvement Wélé-wélé, Oumar Abdou Touré ainsi que des activistes tels que Amara Sidibé, Amadou Beidy N’Dao, MamediDramé, Amara Bathily, Moussa Coulibaly dit M-Coul…..Parmi les signataires, on note aussi Kalifa Sanogo, maire de Sikasso

N’GABAKORO-DROIT : La BT met le grappin sur un grand bandit

Oumar Sissoko, un jeune homme âgé de 18 ans, a été interpellé par les services de la Brigade territoriale deN’Gabakoro-Droit dans la Commune rurale de Moribabougou. Les premiers éléments d’enquête des unités spécialisées ont découvert un nouveau mode opératoire dans les quartiers périphériques de Bamako.

                                                                            Samedi 21 avril, aux environs de 23 h, Oumar Sissoko, un jeune homme âgé de 18 ans qui dirige le réseau est en pleine séance avec ses éléments discutant d’éventuelles cibles, est surpris par des forces de défense et de sécurité. Quand les éléments du major Baba Kaïna, commandant de la Brigade territoriale de N’Gabakoro-droit descendent, certains membres du réseau s’éclipsent dans la nature. Mais le chef du gang, croyant tromper la vigilance des gendarmes, garde le sang-froid comme si de rien n’était.

Qu’à cela ne tienne ! Les forces de défense et de sécurité sentent en lui des signaux d’un redoutable malfaiteur. Les gendarmes font une descente dans une maison inachevée qui lui sert de quartier général. L’opération est conduite avec succès, les forces de défense et de sécurité retrouvent un petit sac contenant quelques affaires. Il s’agit de deux pièces d’identité, de cartes Nina, une arme à feu et des cartouches de 7,62 mm. Conduit dans les locaux de la BT pour des enquêtes préliminaires, les gendarmes retrouvent une autre arme artisanale sur lui.

Selon des indiscrétions, le nommé Oumar Sissoko est un grand bandit recherché par plusieurs commissariats de Bamako et la Brigade territoriale de Sangarébougou. Chef d’une association de malfaiteurs, il est impliqué dans plusieurs cas de vol de moto et de braquage à main armée. Il aurait déclaré que l’arme et les objets notamment les cartouches découverts chez lui ont été ramassés dans le quartier et qu’il était à la recherche du propriétaire.

En plus des armes à feu, des cachets lui permettant de faire des opérations dans certaines banques de la place, une carte Canal SAT pour le piratage des systèmes du groupe média ont été aussi découverts. Selon des sources sécuritaires, avec des matériels multifonctionnels, le jeune Oumar Sissoko et son groupe pouvaient intervenir presque partout à travers l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Cet autre exploit des services de la Compagnie Camp I de la gendarmerie témoigne le bien-fondé de la politique visant à renforcer la présence des forces de défense et de sécurité auprès des communautés à travers la mise à disposition des BT de N’Gabakoro-Droit, Dialakorodji-Safo, Ouenzzindougou et Dogodouma.

En effet, inaugurée en fin février, la Brigade territoriale de N’Gabakoro-droit, avec en tête le major Baba Kaïna, est à sa troisième opération d’envergure. La première s’était soldée par l’arrestation d’un fabriquant d’arme suivie du démantèlement d’un réseau de braquage.

Le major Baba Kaïna a exhorté la population à plus de collaboration pour venir à bout le phénomène de l’insécurité. « Les forces de sécurité sont là pour la population. Sans son appui nos démarches n’auront pas de succès… »

Bréhima Sogoba