Salikou Sanogo et son staff ont fait le point des reformes entamées depuis un certain temps

Dans son discours introductif, le ministre Salikou Sanogo (très optimiste quant à un meilleur avenir de l’Ecole malienne) dira que comparativement à un passé récent, le système éducatif malien s’est beaucoup amélioré. Aussi s’est-il félicité de l’engagement des acteurs du système scolaire à œuvrer pour un changement positif de l’Education dans notre pays. Et le ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues nationales, de souligner que pour être plus performant, des changements notoires ont été apportés au niveau de l’Enseignement secondaire : il s’agit, entre autres, de l’instauration au niveau de l’enseignement secondaire d’un nouveau système éducatif qui porte sur une 10è commune ; au niveau de la 11è année.

Désormais, trois séries sont retenues, notamment  la 11è Lettres (11è L), la 11è Sciences Economiques et Sociales (11è S.E.S) et la 11è Sciences (11è S). Au niveau de la 12è année six séries sont retenues, il s’agit entre autres de la Terminale Langues-Littératures (T.L.L) Terminale Arts-Lettres (T.A.L) Terminale Sciences Sociales (TSS), Terminale Sciences Economiques (T.S.Eco.) Terminale Sciences Expérimentales (TS Exp.) et Terminale Sciences Exactes (T.S.E). Sur ces séries, des éclairages ont été fournis par le Ministre Salikou Sanogo ; par le Secrétaire général du ministère, le Professeur Dénis Dougnon ; par le directeur du Centre national des examens et concours de l’éducation, Hassimi Touré et le Directeur national de l’Enseignement secondaire général, Bakary Casimir Coulibaly.

Tout en faisant le point des activités du département et de l’Ecole malienne, le Secrétaire général du ministère de tutelle a évoqué des points relatifs aux aspects pédagogiques, à des difficultés de réalisations, aux relations avec les syndicats et surtout, aux innovations réalisées ces derniers temps au sein du système éducatif malien. Dénis Dougnon a également fait le point de la rentrée scolaire et du déroulement d’autres activités au sein de l’Ecole malienne.

De son côté, le directeur du Centre national des examens et concours de l’Education a fait un rappel des dates retenues pour les différents examens et concours et le point sur les innovations introduites l’année dernière dans notre système éducatif. Hassimi Touré a également évoqué des points relatifs à d’éventuelles nouvelles innovations avant de fournir des informations quant au déroulement correct des sessions, aussi bien pour les candidats que pour l’encadrement scolaire et les parents.

Pour sa part, le Directeur national de l’Enseignement secondaire général s’est fait le devoir de fournir des éclairages sur les motivations et la pertinence des nouvelles filières instaurées au niveau des classes de 10è, 11è et 12è années. Il indiquera que ces innovations rentrent dans le cadre des normes éducatives internationales. Bakary Casimir Coulibaly a ensuite décrit de façon didactique les filières et les modalités de lancement. Il a particulièrement insisté sur l’adaptation des établissements du secteur privé et les dispositions prises à cet effet.

Enfin, le ministre de tutelle s’est appesanti sur les perspectives du système éducatif de notre pays avant de développer la vision du Gouvernement en matière d’éducation ; la vision politique et prospective sur l’Education et le Forum national. Le Professeur Salikou Sanogo a ensuite présenté les objectifs futurs concernant les infrastructures scolaires (Ecoles, Lycées et C.A.P), la promotion des Langues nationales, les examens et diplômes sous régionaux et surtout, les ambitions du Mali en matière d’Education.

En réponse aux questions des journalistes, le ministre et son staff ont expliqué  la raison du bien fondé des nouvelles créations (filières) au niveau de l’Enseignement secondaire. Le Professeur Salikou Sanogo a également donné des explications détaillées sur la suppression du C.E.P.E. Il dira que depuis 1962, le système éducatif malien se trouve sur un chemin qui est devenu de nos jours une réalité dans plusieurs pays du continent. Pour rappel, le Fondamental débute par la classe de première année du premier cycle et se termine à la 9è année du second cycle. A ce niveau, le Mali n’a donc rien à envier à d’autres pays.

Des réponses adéquates ont été également données concernant la formation des professeurs. Il faut dire que cette initiative du ministère de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues nationales est à saluer, car elle permet à tous les acteurs du système éducatif du pays d’échanger et de discuter sur les perspectives d’avenir de notre Ecole à tous et pour tous.

Par Zhao Ahmed A. Bamba

Le Coq 06/06/2011