Retrait des militaires européens du Mali

Opération française Barkhane

L’annonce était attendue. Elle a eu lieu ce jeudi 17 février : la France, le Canada et les états européens opérant au Mali vont se retirer du Mali. « En raison des multiples obstructions des autorités de transition maliennes, le Canada et les états Européens opérant aux côtés de l’opération française Barkhane et au sein de la Task Force Takuba estiment que les conditions ne sont plus réunies pour poursuivre efficacement leur engagement militaire actuel », écrivent-ils dans une déclaration conjointe.

Le communiqué évoquent un « retrait coordonné » du territoire malien. Paris et ses partenaires souhaitent toutefois « rester engagés dans la région » sahélienne et « étendre leur soutien aux pays voisins du Golfe de Guinée et d’Afrique de l’Ouest » pour contenir la menace jihadiste. Une conférence de presse se tient en ce moment à Paris, avec le président français Emmanuel Macron, le président du conseil européen Charles Michel, le président ghanéen et Président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest Nana Akufo-Addo et le président sénégalais et de l’Union africaine Macky Sall.

Il a déjà été annoncé que des militaires européens de Tabuka « seront repositionnés aux côtés des forces armées nigériennes dans la région frontalière du Mali ». Le président français a évoqué la fermeture des emprises de Gossi de Ménaka et de Gao.

Source: La rédaction francophone / DW.com