Rendez-vous politique: La gauche africaine attendue à Bamako

Le président du parti, cheick Oumar Sissoko a déclaré qu’après une première conférence à Johannesbourg, en Afrique du Sud et une seconde à Ouagadougou, les partis de la gauche africaine ont confié l’organisation de la troisième édition de la même rencontre au parti SADI. Il a expliqué le choix du Mali par son organisation interne qui, selon lui, a été vérifiée par les responsables du groupement à Bamako. Avant de déclarer que l’ouverture politique et l’élargissement démocratique bourgeoise ont donné l’occasion à l’impérialisme et aux bourgeoisies nationales de se donner une nouvelle virginité dans la plupart des pays africains. La seule alternative qui vaille aujourd’hui est la réorganisation des partis de gauche pour redonner une nouvelle orientation au continent, a-t-il conclu.

Prenant la parole à  son tour, Dr Oumar Mariko dira que le Forum vise à faire face à la gravité des interventions impérialistes sur le continent Africain. La rencontre de Bamako, succédant à celles de Johannesburg  en 2008 et de Ouagadougou en 2010, le groupe a décidé de regrouper les expériences passées dans un seul forum et  conçoit l’ANEF comme une plateforme de concertation d’action et de mobilisation des partis de la gauche africaine.

L’objectif étant de donner un nouvel élan à la lutte pour l’indépendance et la liberté  de l’Afrique et mieux assurer le succès des luttes populaires pour de meilleures conditions de vie des peuples du continent noir.

L’ANEF œuvre à développer des liens efficaces et efficients de structuration avec les forces progressistes africaines, de partager mutuellement les expériences des uns et des autres sur ce qu’ils font et comment ils procèdent, à soutenir mutuellement et en tout temps les luttes populaires se déroulant dans les différents pays, à s’informer mutuellement sur les activités et les programmes, à se conseiller  ou à se concerter sur les voies et moyens d’assistance mutuelle, à construire un réseau progressiste africain en Europe et à exploiter toutes les possibilités pour développer les projets de coopération avec les progressistes  en Afrique.

Pierre Fo’o Medjo

Le 22 Septembre 17/11/2011