Rendez vous avec Koulouba Racine Thiam peint en rose le bilan de 3 ans d’IBK

Racine Thiam ,Le conseiller à la communication du président de la République du Mali.

L’agriculture, la pêche, l’élevage, les infrastructures, les équipements et les transports, l’énergie et l’eau durant les 3 ans d’exercice du pouvoir d’IBK ont été entre autres points évalués par le directeur de la communication de la présidence, Racine Thiam lors de son habituelle rencontre avec la presse, le mardi 6 septembre 2016 à la Maison de la presse.
En prenant la parole, Racine Thiam a indiqué qu’après 3 ans, l’heure n’est pas au bilan mais qu’une évaluation peut être faite. Pour ce faire, le directeur de communication dira qu’on doit finir avec les rumeurs, les sentiments personnels, les états d’âmes pour se fier aux actions vérifiables. En effet, sur le plan agricole, il a indiqué que grâce aux mesures incitatives en faveur de l’amélioration de la production et de la productivité ; la subvention des intrants et du matériel agricole ; l’aménagement des périmètres agricoles, l’agriculture se positionne aujourd’hui comme le véritable socle de développement. Il a rappelé la subvention du sac de l’engrais qui est passé de 11.000 FCFA au lieu 12.500 FCFA, soit un manque à gagner de 38 milliards de FCFA pour l’Etat. Il a évoqué l’allocation de 15% du budget national à l’agriculture, la subvention de 1000 tracteurs en vue d’améliorer le taux d’équipement sur l’ensemble du pays : sur 887 tracteurs, 1000 ont été enlevés par les producteurs à la date du 08 août 2016. Selon lui, il y a eu le maintien de la subvention des intrants équipements agricoles 2016/2017, pour un montant de 54. 100.000.000 FCFA pour la production. Ce qui a influé sur la production céréalière qui a passé de 5.736.000 tonnes pour la campagne 2013-2014 à 6.980.733 tonnes pour la campagne 2014- 2015. Il dira que pour le développement de l’économie numérique, qu’un ministère a été crée et dédié à ce concept. : La stratégie « plan Mali Numérique 2020 » a été adopté dans ce cadre. Concernant l’équipement, il dira que l’année 2016 a vu le démarrage effectif des travaux de certaines infrastructures à savoir la route Zantièbougou-Konlondiéba jusqu’à la frontière de la Côte D’ivoire, l’aménagement en 2X2 voies de la route Bamako-Koulikoro sur 45 km et construction du pont de Kayo à Koulikoro et ses voies d’accès ; la construction du pont de Kouoro barrage sur la RN 11 entre Sikasso et Koulikoro. Et, l’année 2016 sera le lancement de travaux importants dans toutes les régions du Mali, a-t-il indiqué. Sur le plan énergie et eau, il a indiqué que l’année 2016 a été une année difficile pour le Mali, avec des coupures importantes d’électricité et des ruptures dans l’approvisionnement en eau potable. Pour ce faire, des dispositions ont été prises pour y faire face, a dit Racine Thiam. Selon lui, sur le plan des activités de développement du service d’accès à l’énergie dans le monde rural, plus de 58, 25 milliards FCFA ont été mobilisés. En perspectives, il a indiqué que d’autres réalisations sont en cours, notamment, les centrale de 50 MW de Sikasso de 63, 4 milliards de FCFA et 25 MW de Koutiala de 21, 6 milliards. Pour ce qui est de la cherté de la vie, il dira que le gouvernement a adopté des mesures pour rendre certains produits accessibles aux couches les plus démunies. Il s’agit du riz ; du sucre, de la viande avec os. Dans le domaine de l’emploi, Thiam a fait savoir que nous sommes bien partis pour atteindre l’engagement du président qui a pensé que cela ne peut se réaliser que dans l’agriculture. Selon Thiam nous sommes en train de sortir de la crise car le Mali est à 1% de l’inflation. Il dira qu’il y a moins de corruption actuelles aux niveaux des Douanes Maliennes et des impôts qui ont collectés plus de 6 milliards FCFA et que les douanes elles seules ont réalisé 44 milliards FCFA ce mois-ci. C’est pourquoi, selon Racine Thiam, le budget est passé de 1400 milliards à 2000 milliards FCFA. Sur les questions politiques, à savoir le projet de loi électorale, le directeur de communication dira que l’opposition doit accepter le fait majoritaire et que cela n’est pas atentatoire à la liberté.
Fakara Faïnké