Référendum constitutionnel: Amadou Soulalé appelle à voter Oui


A l’occasion de la tenue de son 3ème Congrès qui s’est tenu le 1er Octobre 2011, dans la salle des fêtes de la commune urbaine de Kati, le parti FAMA (Front africain pour la mobilisation) a mobilisé toutes ses troupes. Dans la salle, on remarquait aussi les représentants des partis amis, notamment le Président du RPM, Ibrahim Boubacar Kéita.

Le Président du FAMA, Amadou Soulalé, dans son allocution, a tout d’abord tenu à remercier les hommes, les femmes et la jeunesse pour leurs nombreux témoignages de soutien, ce qui, pour lui, constitue un gage de vitalité pour le parti.  Avant de leur rappeler que leur combat quotidien s’inscrit dans la logique d’espérance pour un Mali prospère, juste et solidaire. Un Mali bâti sur le socle de la tolérance, de la fraternité et d’un Etat de droit véritable. «C’est parce que nous avons le devoir de construire le Mali, notre chère patrie, que nous sommes restés fidèles et loyaux à l’idéal prôné par le Président ATT», a-t-il soutenu.

S’agissant des élections générales de 2012, Amadou Soulalé a déclaré que les réformes institutionnelles proposées par le Président de la République constituent une véritable avancée de notre démocratie. Aussi a-t-il lancé un appel patriotique au peuple malien, afin qu’il se mobilise pour défendre cette révision constitutionnelle par un Oui massif le jour du référendum.

Il a ensuite vivement félicité le président ATT pour avoir confié la locomotive du gouvernement à Mme Cissé Mariam Kaidama Sidibé. Cette nomination, selon lui, est la traduction concrète d’un engagement que le Président de la République a souscrit, à savoir l’élargissement des droits des femmes et l’encouragement de leur promotion aux plus hautes fonctions.

Dans l’après-midi, les travaux ont repris par l’élection des nouveaux membres du Bureau politique national, du Bureau exécutif, du mouvement des Femmesdu mouvement des Jeunes, de la Commission nationale de contrôle financier et de la Commission nationale de conciliation et d’arbitrage.

Pierre Fo’o Medjo

Le Républicain 03/10/2011