Prolifération de l’eau en sachet à Bamako / Silence, on tue!


Le moins que l’on puisse dire est que la qualité de ces eaux-là est loin d’être vérifiée par le laboratoire national des eaux. Ce dernier ignorant  lui-même la provenance de ces eaux défectueuses. Comme le citoyen lambda, le laboratoire spécialisé assiste au phénomène, impuissant. Tout comme la commission nationale d’autorisation de mise sur le marché des denrées alimentaires, basée à l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire. Sans oublier que la commission ignore jusqu’à l’endroit où se terrent ces fausses unités de production d’eau elle aussi l’endroit se situe la plupart des unités de production d’eau en sachet. Et se contente donc de donner des autorisations sur des bases peu rigoureuses. Sans aucun souci de la santé des Maliens. Espèces sonnantes et trébuchantes obligent, comme le confient des sources dignes de fois. Et le business en question rapporte gros. Sans oublier le laxisme des  autorités compétentes qui protègent ces producteurs indélicats.

Si l’eau est source de vie, il n’en demeure pas moins que la mauvaise eau est source de mort. C’est pourquoi l’assainissement de ce secteur s’impose. Et le plus urgemment possible. Il y va de l’intérêt supérieur de la nation.

Abdoulaye Tiémoko

La Réfondation 28/09/2011