Processus électoral : dans les secrets de l’EMP

Une semaine après le premier du scrutin présidentiel, les langues commencent à se délier. La Plateforme «Ensemble pour le Mali» ne baisse pas les bras. Elle semble prête à
pactiser avec le diable.

Pour qu’il accepte d’être candidat à sa propre succession, le candidat IBK avait exigé la garantie du «takokelen» puisqu’il était en conflit avec nombre de personnes qui l’avaient soutenu en 2013.

Soumeylou Boubèye Maïga, Mamadou Diarrasouba, Moussa Timbiné, Karim Keita, Bakary Togola, Bocary Treta, Zoumanan Mory Coulibaly, lui donnèrent l’assurance du «takokelen».

N’ayant pas une santé de fer comme à son jeune âge, pour tenir une campagne frontale surtout que les médecins lui auraient interdit de faire des voyages par route vu leur état
de dégradation avancé, le président mauritanien lui offre un avion pour
la campagne.

La CMA aussi jouera un rôle déterminant dans cette campagne en contrepartie de plusieurs millions et des promesses. Pour le hold-up- électoral, il fallait convaincre des acteurs du processus électoral. Le forcing programmé dès le premier tour échouera grâce au dynamisme des différents candidats.

IBK, informé de la situation, pique une crise de nerfs. Il charge Soumeylou Boubèye Maïga de tout faire pour avoir le soutien du candidat CMD.

Ainsi, les émissaires de Boubèye démarchèrent la mère de Moussa Mara la nuit du lundi entre 22h et 23h pour un tête-à-tête de 2 heures de temps.

En guise de condition pour son soutien, Moussa Mara propose d’être Premier ministre et d’obtenir le ministère des finances et celui de la justice pour son parti Yelema. Quant à CMD, il souhaiterait de la liquidité.

Puisqu’il serait ainsi en mesure de s’assurer une belle vie de retraite aux USA, et une certaine bienveillance vis-à-vis de lui-même pour un manquement de 2 milliards lors de son passage à la primature.
Nous y reviendrons…

Zan Diarra