A l’école Federico Mayor, dans le quartier Kaloum de la capitale guinéenne qui accueille plusieurs bureaux de vote, les électeurs ont voté en masse. Et même jusqu’aux dernières minutes avant la fermeture des bureaux on les voyait traversant les allées de l’école.
Selon les présidents de bureau, la mobilisation a été forte dès l’ouverture des bureaux vers 7 heures (heure locale). Les Guinéens sont venus très tôt, certains ont attendu une demi-heure, une heure, avant même l’ouverture du scrutin. Puis l’affluence s’est ralentie à partir du début de l’après-midi.
Ce constat, au-delà de l’école Frederico Major de Kaloum, vaut pour la banlieue : affluence ce dimanche matin, ralentissement cet après-midi. A Dixinn, à Bambéto, à Cosa, il y avait de longues files d’attente toute la matinée.
Certains se protégeaient sous des morceaux de carton. Un homme prévoyant avait pris son parapluie pour s’abriter des rayons. Puis après avoir voté, des femmes sont reparties leur tabouret sous le bras. Elles avaient prévu que l’attente serait longue.
Les deux candidats satisfaits
Une journée qui s’est globalement déroulée dans le calme, d’ailleurs à la grande satisfaction des deux candidats des deux camps en présence.
Après avoir voté, Cellou Dalein Diallo, l’un des deux candidats du second tour, s’est félicité qu’il n’y ait pas eu de violences graves et que seuls des problèmes mineurs lui étaient rapportés dans le déroulement du scrutin pour l’instant.
Alpha Condé de son côté, l’autre candidat du second tour, a espéré que la Guinée était en train de tourner une page historique. Son état-major estime ce soir qu’aucun incident violent, ni aucune fraude importante n’a eu lieu.
Par RFI 07/11/2010
