Politique IBK a-t-il oublié Tiéman Hubert ? Ou le méprise encore

La politique est un art que personne ne maîtrise à merveilles en réalité, même ceux – là qui l’ont créée. Raison pour laquelle il faut être parfois visionnaire, lorsqu’on s’y engage pour faire carrière. C’est la sphère des trahisons, coups bas et autres.

Cependant, il arrive que des politiques après une traversée du désert parviennent à rebondir en un temps record, par contre d’autres, par mal chance durent dans le noir. Pour qu’ils relèvent la tête, il leur faut beaucoup de gymnastiques ou de baraka. Tel est le cas de notre ancien ministre de la défense et des anciens combattants Tiéman Hubert COULIBALY, qui avait fait de son cheval de bataille le dénigrement et les attaques personnelles contre ses prédécesseurs à la tête du département de la défense.

On se rappelle, en 2016, il avait succédé à Soumeylou Boubèye Maïga pour commander notre vaillante armée. Par inexpérience ou par mépris pour l’un des meilleurs chercheurs de renseignements de notre pays, autrement dit ‘’l’espion’’ le plus côté au Mali, en l’occurrence l’actuel secrétaire général de la présidence, qui fût pendant de longues années directeur de la redoutable Sécurité d’Etat (SE), il décrochait ses flèches contre les actions posées par celui-ci. Or, la lucidité politique dans notre pays recommande qu’il ne faut jamais parler ou agir à la place du Chef, c’est-à-dire du Président de la République, même si on connaît sa position sur un dossier donné. Il être prudent dans ses prises de position, déclarations pour éviter d’éventuelles déceptions.

Les voltefaces font partie intégrante de leur manière de gouverner le pays. Moussa Mara en sait quelque chose. Il porte aujourd’hui le chapeau de la défaite sanglante de Kidal. Sinon, les premières heures de la suprématie de l’armée malienne sur les rebelles du MNLA d’alors, la joie et les applaudissements ont fusé de toute part au Mali. Dès que la peur a changé de camp par le fait que la France a laissé les djihadistes venir au secours du MNLA, dit-on , Mara a porté le boubou de la cause de la débandade de l’armée malienne.

L’ancien premier ministre d’abord, avait commencé à exprimer ses ressentiments contre ‘’ l’espion’’ du désert. De nos jours, il cherche à sauver sa carapace politique contre l’éventualité d’une plainte au sujet de l’affaire de Kidal. Apparemment, Tiéman n’a pas tiré toutes ces leçons de gouvernance à un niveau élevé de notre pays. Il faut être prudent quant on s’attaque à un homme de la trame de Soumeylou Boubèye dans notre pays. Si, on prend le risque d’agir ou de parler à la place du chef, il faudrait laisser une fenêtre de secours.

IBK a-t-il oublié Tiéman Hubert pour le recaser quelque part ? En tout cas, même si l’homme est un entrepreneur, il broie du noir aujourd’hui. Mais, est ce que Tiéman n’a pas aussi trahi la confiance de quelqu’un ?
Bany