OLYMPISME   Le Musée et l’Académie olympiques du Mali désormais bien logés

Le président du Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM) et le Secrétaire général du ministère de la Jeunesse et des Sports, respectivement MM. Habib Sissoko et Amadou Diarra Yalcouyé, ont inauguré le samedi 19 septembre 2020, le siège du Musée national et de l’Académie nationale olympique au Stade Omnisports Modibo Kéita de Bamako.

«En nous engageant dans le service de l’Olympisme, nous avons fait la profession de foi de servir le mouvement dans toute sa composante», a souligné M. Habib Sissoko, président du CNOSM, pour rappeler que la réalisation du Musée et de l’Académie olympiques est inscrite en bonne place dans le plan d’actions de son organisation.

Ainsi, a-t-il poursuivi, «l’ouverture du Musée répond favorablement à la philosophie de l’olympisme qui met le sport au service de l’humanité en l’alliant à la culture et à l’éducation».

Selon le président du CNOSM, la mission du Musée olympique se résume non seulement à conserver les objets liés aux sports, mais aussi et surtout à sensibiliser le grand public, les visiteurs et autres acteurs des sports sur l’importance de l’esprit olympique. «Le Musée olympique est destiné à tous les passionnés du sport et du mouvement olympique, à tous ceux qui s’intéressent à l’histoire, à la culture et à l’art et à tous ceux qui se soucient de l’avenir de notre société», a rappelé M. Sissoko en paraphrasant l’ancien président du Comité international olympique (CIO), Juan Antonio Samaranch.

Le Musée national olympique du Mali s’inscrit sur la liste restreinte des structures du genre dans le monde. Avec l’Académie nationale olympique, ils vont contribuer à la promotion de l’olympisme et à la prise en charge de la problématique de l’éducation de la jeunesse malienne. Le président du CNOSM s’est félicité de la franche collaboration du ministère de la Jeunesse et des Sports qui a permis la concrétisation de ce projet.

«Outre la mission de conservation des objets liés au sport et de la sensibilisation du grand public à l’étendue des idéaux olympiques, le Musée national olympique stimulera et soutiendra l’essor de l’activité sportive dans notre pays et au-delà de nos frontières», a déclaré Amadou Diarra Yalcouyé, Secrétaire général du ministère de la Jeunesse et des Sports.

Il a souhaité que l’administration en fasse un centre de rayonnement où «étudiants et chercheurs viendront s’abreuver au savoir et au savoir-faire des talentueux acteurs du Mouvement sportif national». Il a en tout cas donné l’assurance que son département ne ménagera aucun effort pour contribuer à faire de ce Musée «une référence dans l’espace sous-régional».

La coupure du ruban symbolique a été suivie d’une visite guidée des deux entités logées dans le même bâtiment au Stade Omnisports Modibo Kéita. L’Académie nationale olympique est au rez-de-chaussée et le Musée national olympique à l’étage. En plus des salles d’exposition, de formation et de conférence, les bureaux du personnel administratif y sont aussi aménagés. Le Mali dispose donc désormais d’un temple pour raconter aux futures générations l’histoire de la pratique sportive à tous les niveaux.

Oumar Alpha

 

FOCUS : Au bout de la persévérance, le CNOSM s’offre un musée

 

«Il n’y a que celui qui persévère jusqu’à la fin qui obtient le prix», dit un adage. La persévérance est en tout cas une valeur positive véhiculée par le sport et l’olympique. Et cela, d’autant plus qu’elle est généralement la clé de la réussite, donc de la performance sportive. Et le président du Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM), M. Habib Sissoko, est réputé pour sa grande persévérance pour concrétiser ses ambitions dont l’une était de doter le Mali d’un Musée national olympique. L’un des rares d’Afrique voire du monde.

 

La persévérance est cette valeur qui permet à un dirigeant sportif, à un manager de murir et concrétiser des projets ambitieux à l’image du Musée national olympique inauguré samedi dernier (19 septembre 2020) par le Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM) et le ministère de la Jeunesse et des Sports.

Comme l’a si éloquemment rappelé le président Habib Sissoko lors de la cérémonie d’inauguration, créer un musée Olympique et Sportif du Mali a toujours été «une préoccupation majeure» du CNOSM. Il s’agit d’un combat engagé dès le quadriennal 2004-2008, donc avec le second mandat du président Sissoko. En effet, a rappelé Habib, c’est le 12 mai 2004 qu’une «Commission du Musée national olympique» a tenu sa première séance de travail au Musée National sous la conduite de notre regretté Kandé Sy arraché à notre affection en janvier 2013. L’ancienne gloire du basket malien (Stade malien de Bamako/Aigles du Mali) a été le pionnier de cette mission de création du Musée national olympique. Il a été soutenu dans cette mission par des hommes et des femmes de conviction dont Fanyeri Diarra, Traoré Seynabou  Diop,  Ali Badara Kéita, Hamidou Diawara et Abdoulaye Sylla.

Par cette initiative, l’ambition de Habib Sissoko et de son équipe était de créer un cadre de préservation, de protection, de conservation, de revalorisation et de réhabilitation du patrimoine olympique national et sportif du Mali. Et pour cela, «il fallait retrouver et conserver les ouvrages, les objets, bref toutes les traces de notre héritage sportif afin de  montrer, d’une manière vivante et expressive, l’évolution du Sport dans notre pays à travers les générations», a rappelé le président Sissoko.

Tirant les enseignements de la disparition brutale de Kandé Sy et  voulant insuffler un sang neuf à la Commission de création du Musée olympique, il a mis en place un Comité de pilotage présidé par le doyen Souleymane Diarra (avec Hamidou Diawara, Amadou Sow, Igo Diarra, Samuel Sidibé, Papa Oumar Diop, Aliou Diawara,  Ibrahima Kandé SY et Roger Sissoko).

Dans la lettre N°296/17 du 29 novembre 2017, le président du CNOSM a saisi toutes les fédérations et associations sportives nationales pour une mise à disposition du Comité de pilotage  des ouvrages et objets à titre de dons ou prêts voire pour reproduction. Et cela a produit les effets escomptés puisque tout le monde était visiblement conscient de la nécessité de doter le pays d’un musée national olympique et sportif.

«C’est donc grâce au leaderships du président Habib Sissoko, qui a inscrit ce projet au cœur de son programme quadriennal 2016-2020, et aussi grâce à l’engagement des membres  du Comité de pilotage que nous pouvons aujourd’hui inaugurer le Musée Olympique du Mali», assure Souleymane Diarra, conservateur du musée.

Il faut aussi souligné que l’Etat y a joué sa partition car le président du CNOSM et les différents ministres de la Jeunesse et des Sports ont travaillé «main dans la main pour écrire cette page de l’histoire du sport malien». La persévérance a payé parce que le Musée national olympique et sportif du Mali est aujourd’hui une réalité.

Mais, le plus difficile reste à faire : l’animation de ce joyau qui sera «conservé et amélioré grâce à la considération et à l’apport de tous». Il est du devoir de chacun d’aider son administration à réaliser les missions qui lui sont assignées ; à en faire surtout un espace convivial de recherche qui attire toutes les générations souhaitant se ressourcer et améliorer leurs connaissances sur le sport et l’olympisme !

Moussa Bolly

 

ASSAINISSEMENT

 

La Journée mondiale du nettoyage célébrée par le CNOSM

 

Le Comité national Olympique et sportif du Mali (CNOSM) a commémoré samedi dernier la Journée mondiale du nettoyage (World CleanUp Day) célébrée tous 19 septembre. Une vaste opération d’assainissement a ainsi visé les boulevards de «l’Indépendance», «Bouteflika» et du «22 Octobre».

 

Le Mouvement olympique et sportif national s’est fortement mobilisé (athlètes, élèves, étudiants, acteurs, dirigeants sportifs…) tôt le samedi matin pour assainir le Boulevard de l’Indépendance et d’autres artères de la capitale en le débarrassant de déchets solides.

Malgré un nettoyage régulier, de multiples déchets encombrent nos rues et espaces publics en dégradant notre cadre de vie. Cette opération de nettoyage s’inscrit dans le cadre de la plus grande mobilisation citoyenne et environnementale à l’échelle mondiale.

Le choix du Boulevard de l’Indépendance au Mali est hautement symbolique puisqu’intervenant à trois jours de la célébration du 60e anniversaire de notre accession à la souveraineté internationale.

A noter que les boulevards «Bouteflika» et du «22 octobre» ont également bénéficié de cette action citoyenne accompagnée par les partenaires du CNOSM, notamment Sotelma/Malitel (sponsor officiel) et PMU-Mali (Sponsor Gold).

Naby