La décision a été rendue publique dans la matinée d’hier, mercredi 24 septembre. Elle a créé l’émoi au sein du monde des affaires, en l’occurrence au niveau des bénéficiaires des «marchés douteux, soutenus par des surfacturations».
Mais, le hic, c’est que les adjudicataires de ces marchés se sont retrouvés au ministère de la Défense pour tenter de rencontrer le tout puissant ministre. En vain. Ils se sont alors dirigés vers la Primature. Résultat: pas plus d’interlocuteurs.
Ils se sont finalement rabattus sur l’Hôtel des Finances. Là aussi, Mme Bouaré Fily Sissoko s’est déclarée très occupée par les nombreuses réunions avec le FMI, qui a installé son quartier général dans ses locaux, à l’ACI 2000.
Un des opérateurs économiques concernés, qui nous a joints au téléphone, se lamentait en ces termes: «tu vois ce pays là. On annule abusivement nos contrats, sans aucune explication. Nous cherchons à rencontrer les autorités concernées. En vain. Nous n’allons pas nous laisser faire parce que le FMI dicte à l’Etat ce qu’il faut faire. Si jamais on nous notifie officiellement cette décision bancale du ministre de la Défense, nous assignerons l’Etat en justice. Nos contrats ont été signés en bonne et due forme. Et nous n’accepterons aucune remise en cause inconvenante». A suivre
Chahana Takiou
Source: Le 22 Septembre 2014-09-24 23:38:37
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