Werenoi, figure montante du rap français, s’est éteint tragiquement dans la nuit de vendredi à samedi à l’âge de 31 ans, suite à une défaillance cardiaque.
Originaire de Montreuil, le rappeur a vu sa disparition confirmée ce samedi par son producteur Babs et le blogueur Aqababe, après une vague de rumeurs sur les réseaux sociaux. L’annulation soudaine de son concert prévu à Lyon la veille avait déjà semé l’inquiétude parmi ses fans. Le retrait de ses clips sur YouTube dans la matinée de samedi n’a fait qu’amplifier la confusion avant que la triste nouvelle ne soit officiellement annoncée.
Révélé en 2021 avec le titre Guadalajara, Werenoi s’était rapidement imposé comme une voix singulière du rap hexagonal. Mêlant une parole brute à une sensibilité mélodique rare, il avait su créer un style unique, oscillant entre rap de rue et introspection. En trois ans à peine, il avait accumulé plus de 739 millions de vues sur YouTube et 6 millions d’auditeurs mensuels sur Spotify. Parmi ses projets les plus marquants, les albums Carré (2023), double disque de platine, et Pyramide 2 (2024), sacré album de l’année par Spotify et classé n°1 des ventes en France.
Discret dans les médias, Werenoi cultivait une aura mystérieuse qui nourrissait son mythe. Dans l’une de ses rares prises de parole, il déclarait : « Je suis un caméléon, je m’adapte à tout, tant que je reste fidèle à moi-même. » Ce retrait médiatique n’a jamais freiné son ascension ni son impact.
Sa disparition brutale laisse un vide immense dans le paysage musical français. Il lègue une œuvre puissante, marquée par des titres emblématiques comme Laboratoire, Mélanine ou Pétunias. Un artiste rare, dont la voix unique résonnera encore longtemps dans les mémoires.
rédaction
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