MALADIES EPIDEMIQUES EN AFRIQUE DE L’OUEST (REDISSE III): Renforcer les capacités intersectorielles nationales et régionales 

Le secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement Social, Aly Diop a présidé les travaux de l’atelier de validation du rapport de renforcement des systèmes de surveillance des maladies épidémiques en Afrique de l’ouest appelées (REDISSE III), le lundi 30 mai 2022 à l’hôtel Maeva Palace.

Selon le secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement Social, Aly Diop, cette revue à mi-parcours est une étape importante du cycle de tout projet de développement. Pour lui, elle est une opportunité pour le bénéficiaire et le bailleur de fonds d’évaluer l’efficacité du modèle (conception du projet), d’apprécier l’état d’avancement du projet et d’apporter d’éventuels amendements nécessaires pour l’atteinte de l’objectif de développement qui lui est assigné. Il a ajouté que ladite revue à mi-parcours a été effectuée par un consultant individuel, qui a été retenu suite à une sollicitation de manifestation d’intérêt.

 À l’en croire, cet atelier permet de juguler les faiblesses du système sanitaire humain et animal qui entravent la surveillance et la riposte efficace aux maladies et en cas d’urgence d’apporter une réponse immédiate efficace à ladite urgence » a martelé le Segal Aly Diop.

 A l’entendre, le projet REDISSE couvre l’ensemble des 15 pays de la CEDEAO et la Mauritanie, par phase de cinq ans, allant de 2016 à 2024. «Il s’agit notamment de la Guinée, du Sénégal et de la Sierra-Léone pour la première phase, du Nigéria, de la Guinée-Bissau, du Libéria et du Togo pour la seconde phase. Du Bénin, du Mali, du Niger et de la Mauritanie pour la troisième phase. La phase 4, dont les préparatifs ont démarré en 2019 couvre les pays de l’Afrique Centrale tels que l’Angola, le Congo Brazza, la République Centrafricaine, la République Démographique du Congo, et le Tchad. Le projet se décline en 5 composantes, qui sont la surveillance et l’information sanitaire, le renforcement des capacités des laboratoires, la préparation et la réponse aux urgences, la gestion des ressources humaines pour une surveillance efficace de la maladie et la préparation aux épidémies, le renforcement des capacités institutionnelles, la gestion du projet et sa coordination» a-t-il conclu.

Abréhima GNISSAMA