Mairie de la Commune IV Moussa Mara évalue son parcours

Telles sont, selon lui-même, les grandes actions menées par Moussa Mara depuis son arrivée à la tête de la mairie de la Commune IV. Pour tirer son bilan, le jeune maire était face à la presse, le jeudi 26 janvier dernier. De son exposé, on retient essentiellement qu’après 11 mois d’exercice de l’actuel conseil municipal, la Commune IV s’inscrit dans une nouvelle dynamique, dont le credo est la transparence et l’envie de servir. Elle se traduit par un début d’informatisation des services de l’état civil, des finances et de la gestion des contribuables.

En plus, l’équipe dirigée par Moussa Mara a à son actif d’autres innovations, comme l’instauration d’un dispositif d’archivage des courriers à l’arrivée et au départ du Secrétariat général, des différents adjoints au maire et des services techniques; de la fonctionnalisation du site de la mairie et de l’amélioration des conditions de travail dans les centres secondaires par des investissements de réhabilitation des bâtiments, d’équipement en matériel et mobilier de bureaux et d’électrification.

Au plan de la participation des populations, le Maire a révélé que le Conseil tenait régulièrement des rencontres avec les forces vives de la Commune IV. Parlant du foncier, tout en reconnaissant des difficultés, Moussa Mara a chargé le Maire du District, qu’il accuse de morceler de façon arbitraire et injuste les espaces verts de la Commune IV. «Le District est en train de morceler, sans notre autorisation, les espaces publics. Nous avons écrit trois au district jusqu’à présent nous n’avons jamais été répondu. Mais nous avons fait trois plaintes au niveau du Tribunal administratif de Bamako et nous avons même gagné le premier, concernant le morcèlement d’un espace à Sébénicoro».

S’agissant de la situation des personnes spoliées de leurs parcelles, sur un total de 7 708 victimes, Moussa Mara admet que la mairie a pu en recaser 400. La commune IV étant confrontée à un problème de terrains habitables, le Maire se propose de demander à l’Etat une zone de recasement pour les autres personnes nécessiteuses.

Yaya Samaké

22 Septembre 02/02/2012