Macky Sall : « Sans les bases françaises, le Mali aurait disparu de la carte »

 

En juin 2010 à Dakar, l’ex-chef d’état-major général des armées sénégalaises, le général Abdoulaye Fall, et le vice-amiral d’escadre de la marine française, Philippe Combes, avaient signé un procès-verbal de restitution symbolique des bases militaires françaises aux autorités sénégalaises.

C’était à la demande du président sénégalais de l’époque, Abdoulaye Wade.

Sans les bases françaises en Afrique, « notre pays aussi (le Sénégal) aurait peut-être subi les conséquences très néfastes de l’avancée des terroristes »,
a ajouté Macky Sall.

« J’ai signé le nouvel accord de coopération qui a permis d’alléger le dispositif [des soldats français à Dakar]. Mais, nous avons besoin que les Eléments français du Sénégal puissent être renforcés pour former et entraîner les forces sénégalaises et [celles des autres pays] de la CEDEAO », la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, a-t-il encore dit au journal Le Monde.

« Il n’est pas acceptable que nous appelions des soldats européens pour venir régler des problèmes sur notre territoire », a cependant relevé le président sénégalais.

La base française à Dakar aurait joué un rôle important dans l’intervention militaire de la France au Mali, pays voisin du Sénégal, en janvier dernier.

L’opération « Serval » dirigée par l’armée française a obligé les groupes terroristes armés à battre en retraite, après avoir occupé pendant près d’un an les principales villes du nord du Mali.

Des troupes de pays africains, dont le Sénégal et le Tchad, sont par la suite intervenues au Mali, aux côtés de l’armée française, pour libérer le nord de ce pays des groupes terroristes.

 

Senego.net2013-07-01 19:22:57