Les brèves du 16 septembre/ Médiature: le retour de Diango?

Ce qui abroge de facto, selon eux, son décret de nomination au poste de Médiateur de la République. Mieux, les fonctions de Médiateur sont incompatibles avec celles de Premier de ministre. Pour d’autres, s’il le veut, Diango peut revenir à son poste. Ils expliquent que le Président de la République ou le Président de l’Assemblée nationale, en cas de besoin, peuvent mettre en mission le Médiateur de la République. Ils assimilent les fonctions de Premier ministre à une mission qui lui avait été confiée par le Président de la République. Toute chose que l’autre tendance bat en brèche. Car, expliquent les tenants de cette thèse, les fonctions  de Premier ministre ne font pas partie  de ces genres de mission. Alors wait and see!

 

Les partisans du Pr Dialla Konaté pleurent sa mort

13 septembre 2012-13 septembre 2013, il y a un an, jour pour jour, que disparaissait le Pr Dialla Konaté. Pour commémorer sa disparition, ses héritiers avaient organisé une journée commémorative de sa mort, le samedi 14 septembre dernier, au Centre Djoliba. Plusieurs personnalités de notre pays ont pris part à cette cérémonie. Parmi lesquelles on peut citer le doyen Amadou Djicoroni, l’ancien Premier ministre Soumana Sako, Dr Abdallah Coulibaly. Plusieurs témoignages sur le parcours, sa vie, ses nombreuses compétences et son patriotisme ont marqué cette journée. Ces témoignages ont été faits, entre autres, par Fabou Kanté, un des fidèles compagnons  du Pr Dialla Konaté, par Pr Rokia Sanogo, ancienne camarade de lutte et Yachine Konaté.

Pr Dialla faisait partie de l’élite  de notre pays qui était en avance sur son temps. On se rappelle qu’en 2011, au cours d’une conférence, il avait prédit la crise  que le Mali  est en train de traverser. Il avait annoncé que la situation  de notre pays avait dépassé le rouge et qu’à tout moment, il pouvait chavirer. Il s’était toujours battu pour la promotion des valeurs de notre pays, contre la corruption, tout en faisant de  la promotion de la bonne gouvernance son cheval de bataille.

 

Quand les disciples du Chérif de Nioro pissent sur l’honorable Gassama

L’honorable Mamadou Hawa Gassama n’oubliera pas de si tôt son dernier voyage dans la ville du Chérif de Nioro. Et pour cause: les disciples du saint homme  l’ont battu et ont fini par pisser sur lui. Rappel des faits: le tonitruant député de l’URD élu à Yélimané s’était déplacé à Nioro du Sahel pour aller demander pardon au célèbre Chérif dit Bouillé. Mais très vite, il s’est rendu compte qu’il n’était pas le bienvenu dans la ville. Car, faut-il le rappeler, durant la campagne pour l’élection du Président de la République, il avait proféré des insanités à l’endroit du Chérif. Mais par respect pour nos lecteurs et au Chérif, nous n’allons pas reproduire ces injures graves. L’honorable Gassama n’a pas pardonné au Chérif son soutien au candidat du RPM durant cette consultation électorale. Il avait traité IBK de tous les noms d’oiseaux pour montrer qu’il ne mérite pas d’être soutenu par un religieux de la trame du Chérif de Nioro.

 

A quand la  démission d’IBK  de l’Assemblée nationale et de la présidence du RPM ?

Après sa brillante élection à la présidence de la République, tout le monde se demande maintenant quand El Hadj Ibrahim Boubacar Kéita  démissionnera de la tête de son parti, le RPM qu’il a créé? Cette question est d’autant plus légitime qu’entre IBK  et le RPM, c’est une histoire d’amour. Le RPM  est le bébé qu’il a nourri et entretenu jusqu’à son ascension au sommet de la colline du pouvoir. Mais le kankeletigui n’a plus le choix. Car la Constitution lui enjoint de quitter son parti.  Cela a, d’ailleurs, été élégamment rappelé par le Procureur général de la Cour Suprême, qui  a indiqué qu’il est désormais le Président de tous les Maliens. En effet, selon l’article 34: «les fonctions de Président de la République sont incompatibles avec l’exercice de toute autre fonction politique, de tout autre mandat électif, de tout emploi public, de toute autre activité professionnelle et lucrative». Idem pour  les fonctions de député à l’Assemblée nationale. Le Président IBK est à son 2e mandat à l’Assemblée nationale dont un en tant que Président de l’Hémicycle. Il va donc devoir se résoudre à abandonner ses amis parlementaires.

 

L’investiture du 19  septembre prochain : faut-il chômer le jeudi?

Le 2e acte de l’investiture du président  de la République est annoncé pour être une fête populaire. Près de 30 délégations, comprenant notamment des chefs d’Etat, des Premiers ministres et des ministres, sont attendues dans notre capitale dont les membres les plus emblématiques sont le Président français, François Hollande, le libérateur du Mali, Sa Majesté le Roi du Maroc, Mohamed VI, le Président Nigérian, Goodluck Ebélé Jonathan, le Président Camerounais Paul Biya qui se déplace très rarement.

Pour faire de l’évènement une véritable fête populaire, il se susurre déjà dans les cabinets ministériels que ce jour, jeudi 19 septembre, sera chômé et payé sur toute l’étendue du territoire national. Il faut avouer que le jeu en vaut chandelle. Car, notre pays vient de très loin. Il y a un an, il était au fond de l’abime. Il a fallu  la solidarité internationale pour le tirer de ce mauvais pas. Pour permettre aux  populations  de participer  massivement à cette fête, il ne serait pas exagérer de déclarer chômée et payée la journée du jeudi 19 septembre.

 

Investiture du 19 septembre: le tronçon entre le stade du 26 mars et la station SOYATT détérioré

Au moment où toutes les autorités s’agitent pour rendre belle la fête de cette journée du 19 septembre et embellir notre capitale, un tronçon et non le moindre semble être aux oubliettes. C’est celui qui se trouve entre le stade du 26 mars et la station SOYATT et qui mène aux logements sociaux. Ce tronçon est tellement détérioré au  point qu’il est impossible de l’emprunter, surtout quand il pleut abondamment. Il mérite une attention particulière pour faciliter le déplacement des populations vers le stade.

Rassemblées par Youssouf Diallo

22Septembre